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Hockey sur glace

Marcus Sörensen, de «pas si mal» à éblouissant

Meilleur compteur du championnat, Marcus Sörensen est devenu l’atout offensif numéro 1 de Gottéron

Avec 12 buts et 7 assists en 16 matches, Marcus Sörensen est le meilleur compteur de National League, le meilleur buteur également. © Keystone

24 octobre 2023 à 12:35

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » A son arrivée à Fribourg, il rappelait Simon Gamache par son apparence et sa fougue, Chris DiDomenico par son côté imprévisible ou même Shawn Heins, quand il s’était mêlé à une bagarre pour l’honneur après 27 secondes disputées sous ses nouvelles couleurs. Désormais, plus rien chez Marcus Sörensen n’évoque l’une ou l’autre gloire passée (ou actuelle) de Fribourg-Gottéron. Le Suédois s’est créé son propre personnage, atypique, créatif et hargneux. Si bien qu’on n’oserait plus le comparer, pas même à un «DiDo» qu’il était appelé à remplacer et à qui, désormais, il fait de l’ombre.

19

En 16 matches, Marcus Sörensen a déjà inscrit 19 points, dont 12 buts.

Avec 12 réussites en 15 matches, l’homme aux 226 parties de NHL mène le classement des meilleurs buteurs de la ligue, avec une insolente moyenne (0,75 but/match) qui l’emmènerait à un total de 39 goals s’il poursuivait sur ce rythme jusqu’au terme de la saison régulière. L’exploit passerait par le maintien de son taux d’efficacité actuel (32,4%). Impensable, sachant que les tout meilleurs buteurs du championnat ne tutoient que rarement les 20% sur la longueur d’une saison.

Toutefois, l’imaginer dépasser les 30 réussites n’a rien d’illusoire. Il deviendrait alors le premier Dragon à atteindre cette barre mythique depuis 1995 et Andrej Khomutov (41 buts), battant au passage un Julien Sprunger au sommet de son art (27 buts en 2007/08 et en 2011/12). Incroyable, non? Pas selon le flegmatique No 9. «C’est cool de marquer mais je m’en fiche un peu du nombre. Je préfère inscrire six buts décisifs plutôt que 25 qui comptent peu.» Car plus que de faire trembler les filets, l’homme aime gagner.

Le spray pour les cheveux

Marcus Sörensen est un gars d’équipe, décrit par ses coéquipiers comme un leader par l’exemple, davantage que par la voix. «Il parle peu, c’est quelqu’un de réservé», confirme Nathan Marchon, son compère de ligne. Avant de relever les côtés amusants de celui qui se fait surnommer «Couscous» dans le vestiaire: «Il nous fait beaucoup rire quand il spraye de l’eau sur ses cheveux pour qu’ils tiennent parfaitement en place.» Troisième larron de l’étincelante triplette du début de saison, Lucas Wallmark confirme: «Marcus est très drôle, nous passons notre temps à blaguer, dans le vestiaire et au-dehors de la patinoire. Je crois que cette excellente entente se ressent sur la glace. Nous partageons la même vision du hockey.» Laquelle? «C’est un jeu, avant tout.» Simple, efficace. Comme Marcus Sörensen. «C’est facile de jouer avec lui, reprend Marchon. C’est un artiste, il invente des choses qu’on n’a jamais vues. Il a cette intelligence dans la position: il sera toujours au bon endroit, avec ou sans le puck.»

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