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Hockey sur glace

Manzato est plus qu’un grand frère

Engagé comme No 2, le gardien vétéran sera l’un des atouts de Genève-Servette en finale des play-off


3 mai 2021 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

National League » Quand va-t-il craquer? Soyons honnêtes: quel passionné de hockey sur glace, qu’il soit Fribourgeois ou Zurichois, spécialiste ou simple supporter, ne s’est pas posé la question? Mais Daniel Manzato tient bon. Appelé à remplacer au pied levé Gauthier Descloux à la 7e minute de l’acte IV des quarts de finale, le gardien No 2 de Genève-Servette aurait pu souffrir de la comparaison. Au contraire, soir après soir, l’Avenchois de 37 ans a fait le désespoir de Gottéron puis des ZSC Lions, respectivement balayés 4-1 et 3-0. Invaincu en cinq matches de play-off, le portier vétéran peut se targuer – mais il ne le fera pas – d’un pourcentage d’arrêts presque irréel: 97,8%. Zoug, l’adversaire des Genevois dès ce soir (20 h) en finale pour le titre, est prévenu. Il est, devant le filet adverse, un homme à ne pas sous-estimer et qui pourrait, finalement, ne jamais craquer. Interview.

Etes-vous surpris de voir Genève-Servette en finale?

Daniel Manzato: Non. Le match No 1 contre Fribourg fut un peu léger. Mais depuis, toute l’équipe a su se mettre en mode play-off et élever son niveau de jeu d’un cran.

Comment?

En jouant de manière beaucoup plus intense, en faisant preuve d’une grosse solidarité aussi. Combien de tirs avons-nous bloqués? Beaucoup, je pense…

Vingt-cinq en moyenne par match, personne n’a fait mieux. Avec près de 14%, Genève-Servette est aussi la meilleure équipe en termes d’efficacité au tir…

Je ne suis pas un grand fan des statistiques, mais il est vrai que nous avons marqué des buts aux bons moments. Il ne faut pas se leurrer: tous les matches ont été serrés. Même contre Fribourg. Mais à chaque fois que notre adversaire poussait pour revenir, nous avons trouvé le moyen, sur un contre, d’aller chercher un peu d’air.

25

Le nombre de tirs bloqués par les Genevois, en moyenne par match. 

Et êtes-vous surpris par vos propres performances?

J’essaie de ne pas trop réfléchir à ça. Cela peut paraître cliché, mais j’essaie vraiment de profiter du moment présent. Durant toute ma carrière, mon approche a toujours été la même: donner chaque soir une chance à mon équipe de gagner. Cela ne va pas changer aujourd’hui.

Est-ce que Daniel Manzato est un gardien sous-estimé?

Cela fait partie de mon chemin personnel. Certains ont cru en moi, d’autres moins, il y a eu des moments très hauts et d’autres plus compliqués, mais je ne changerais mon parcours pour rien au monde. Il a fait ce que je suis devenu aujourd’hui: un vrai passionné de hockey. Peu importe mon statut ou ce que les gens pensent, j’ai toujours autant de plaisir à me défoncer chaque matin à l’entraînement. D’avoir ton nom dans le journal ne doit pas être une finalité en soi. L’essentiel est de continuer à progresser et, à 37 ans, je pense encore pouvoir le faire.

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