Hockey sur glace - En chantier, moi c’est Schilt » Papa de deux garçons, Sebastian Schilt se définit simplement comme «un bon gars», très calme. «Plus calme que sur la glace.»

Le chantier, cela vous inspire quoi?

De la nouveauté. J’aurais bien voulu jouer pour Fribourg dans la nouvelle patinoire. Mais normalement, j’aurai la chance de le faire dans la peau de l’adversaire!

Pourriez-vous travailler sur un chantier?

Je pense, oui. Je me verrais bien grutier, la vue doit être sublime.

Quelle est la maison de vos rêves?

Une petite maison, mais avec beaucoup de terrain et une forêt autour.

Qui a été l’architecte de votre réussite?

Mes parents bien sûr. Et Chris McSorley. Quand je suis arrivé à Genève, il a cru en moi et m’a lancé en ligue A.

Etes-vous du genre à envoyer des moulures?

On se chamaille de temps en temps, c’est clair. Ma victime préférée est Rossi. Il part au quart de tour. Après, je me sens un peu mal (rires).

La pire tuile que vous ayez vécue?

Mes deux défaites en finale. Une fois avec Genève à Zurich et la deuxième avec Fribourg à Berne.

A qui donneriez-vous volontiers un coup de taloche?

A Alpi, il a un joli crâne (rires).

Vous est-il arrivé d’être complètement marteau?

Evidemment. Quand je suis fâché, je dois casser quelque chose. Plusieurs cannes ont déjà morflé. Mais je me suis calmé. Quand on vieillit, on s’assagit!

Avez-vous déjà fait le mur?

Non, jamais. J’étais un élève modèle.

Un coéquipier étourdi à qui il faudrait serrer la vis?

Ludo Waeber…

Qui pioche le mieux dans les bandes?

Vauclair. Je ne me réjouis pas de l’affronter. Rossi non plus, c’est une bonne bûche.

Qui inviteriez-vous sur une belle terrasse et de quoi discuteriez-vous?

Mick Jagger. J’aime bien sa musique. Je le questionnerais sur sa vie et comment il l’a vécue.

Quels sont vos plans d’avenir?

A la fin de ma carrière, j’aimerais voir autre chose, avant de revenir au hockey plus tard.

Question bonus: à quand remonte votre première pelle?

Je m’en souviens très bien: durant les vacances d’été, à 15 ans, sur le terrain de l’école de Hasle-Rüegsau.

PSC

En s’appuyant sur le champ lexical du chantier, omniprésent dans le quotidien des Dragons, apprenez chaque semaine à mieux connaître l’un d’entre eux à travers des questions originales

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«Ma victime préférée? Rossi»