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Hockey sur glace

David Desharnais. «Les JO? Je me verrais mal dire non…»

Les JO? «La chance d’une vie», dit David Desharnais, pourtant mitigé à l’idée d’être appelé par le Canada

A part à la Coupe Spengler en 2019, David Desharnais n’a jamais porté le maillot canadien durant sa carrière.

30 décembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » «Même si c’est une chance extraordinaire, on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on était le plan Z il y a encore quelques jours…» Barré par des dizaines de joueurs solidement établis en NHL, David Desharnais (35 ans) n’envisageait pas une seconde participer aux Jeux d’hiver 2022. «J’avais quand même dû remplir des papiers, fin octobre, pour figurer sur la liste des viennent-ensuite. Au cas où…»

Au cas où la puissante ligue nord-américaine ne tenait pas sa promesse de prendre part au tournoi olympique. Un scénario redouté devenu réalité la semaine passée. En proie à de nombreuses quarantaines et refroidie par le premier jet du protocole sanitaire dévoilé par les organisateurs chinois, la NHL a annoncé qu’elle n’enverrait personne à Pékin. Le championnat de Suisse et ses semblables n’ayant pas assez de poids pour prendre une telle décision (lire ici), les meilleures gâchettes évoluant en Europe peuvent de facto espérer recevoir une invitation de leur sélection respective ces deux à trois prochaines semaines. Mais ont-elles seulement envie de jouer les bouche-trous dans un contexte tendu par la crise sanitaire?

Peur de la quarantaine

«Honnêtement, je ne sais pas quelle serait ma décision si je venais à être sélectionné», réagit Chris DiDomenico. Le topscorer de Fribourg-Gottéron hausse les épaules: «C’est fou ce qu’il se passe dehors ces jours. Franchement, difficile de se projeter dans de telles conditions.»

Présent avec la délégation américaine à PyeongChang en 2018, Ryan Gunderson se tâte également. «Je préfère ne pas me poser la question tant que je n’ai pas reçu de coup de téléphone. De toute manière, suivant la philosophie du staff, pas sûr qu’il fasse appel à un joueur de mon âge. J’ai quand même quatre années de plus au compteur qu’en Corée du Sud», sourit le défenseur de 36 ans, humble comme toujours.

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