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Hockey sur glace

Fribourg-Gottéron. «Les jeunes bossent très dur» selon Jeff Campbell, la terreur des défenses devenue prof de hockey

Ancienne terreur des défenses, Jeff Campbell est passé de la Swiss League aux U20 de Gottéron l’été dernier.

Installé à Langenthal avec sa famille, Jeff Campbell découvre la culture romande depuis six mois. © Jean-Baptiste Morel

17 janvier 2024 à 20:05

Temps de lecture : 1 min

Avec Christian Dubé, Pavel Rosa et Sandy Jeannin, Fribourg-Gottéron collectionne les anciens attaquants de grande valeur dans son staff. Une tendance confirmée par l’arrivée de Jeff Campbell. Son nom ne vous évoque rien? C’est que vous aviez la fâcheuse tendance à sauter les pages du télétexte dédiées à la ligue B, que le Canado-Suisse a arrosée de buts (242) et d’assists (349) entre 2009 et 2018 aux côtés de son allié de toujours, l’ailier Brent Kelly.

Si on l’aperçoit de temps en temps à l’entraînement de la première équipe, c’est bien à la tête des U20 que l’ancien centre de 42 ans a débarqué l’été passé. Avec, dans ses bagages, un style «loin d’être militaire», de la passion et passablement de vécu dans le costume de coach principal. Poste qu’il a occupé durant trois ans et demi à Langenthal, une fois sa carrière de joueur stoppée par des soucis de santé. «Des complications au genou à la suite d’un tir bloqué en 2017 m’ont empêché de retrouver toute ma mobilité. Ma dernière année de contrat, je l’ai passée sur le banc, comme assistant. Après quoi, on m’a proposé de reprendre l’équipe.»

Approche différente

«Unique», l’histoire d’amour entre le club bernois et sa légende aurait pu se terminer sur une douloureuse rupture. Au début de l’année dernière, Jeff Campbell se voit destitué au profit du directeur sportif Kevin Schläpfer, qui lui demande toutefois de rester à la bande pour l’épauler. «J’ai accepté parce que c’était Langenthal, un club qui m’a beaucoup donné et avec lequel j’avais envie d’aller au bout de l’aventure professionnelle.» Mais déjà, la coqueluche du Schoren lorgne ailleurs. Le coup de fil de Gerd Zenhäusern, assistant directeur sportif de Gottéron à qui le nom de Campbell a été soufflé, tombe à pic.

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