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Hockey sur glace

Le malaise Aebischer grandit

Le défenseur de Gottéron vit mal sa mise à l’écart: «Je ne sais pas ce qui va se passer ces prochains jours…»


15 février 2021 à 22:47

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Malgré deux défaites de rang, Fribourg-Gottéron coule des jours heureux sur le podium de National League à l’heure d’aller défier Rapperswil. Au milieu de la bonne humeur générale, David Aebischer – deuxième du nom – traîne son spleen. Surnuméraire lors de sept des huit derniers matches de son équipe, le défenseur de 20 ans a disparu de la circulation, alors qu’il semblait monter en puissance en fin d’année passée. L’argument du retour au jeu de Philippe Furrer, un arrière de renom qui a récupéré sa place et «bouffe» des minutes de glace, ne suffit pas à convaincre des fans de plus en plus sceptiques quant à la gestion opaque du «cas Aebischer».

Il faut dire que tous les ingrédients du psychodrame sont réunis: ex-international junior parti s’endurcir au Canada, David Aebischer est un produit de la région. Un ambitieux et talentueux enfant du club, dont le retour l’été passé a été accompagné d’attentes et d’espoirs. L’espoir de ne pas revivre «l’épisode Andrea Glauser», du nom du défenseur singinois parti à Langnau en 2018, frustré par son manque de temps de jeu. «Je l’ai déjà dit: Aebischer est sorti de l’alignement en raison de ses examens. Par la suite, l’équipe a bien joué défensivement», se défend un Christian Dubé agacé par la question. Et l’entraîneur/directeur sportif des Dragons de rappeler: «David n’a que 20 ans. Il y a des choses qu’il fait bien, d’autres moins bien. Parfois, j’ai l’impression que ça va trop vite pour lui. Regardez son temps de jeu moyen (10’38, ndlr), il n’est pas ridicule. David n’a pas d’autre choix que de se battre pour sa place, C’est un processus d’apprentissage.»

Vers un départ?

Au sortir de l’entraînement, le principal intéressé peinait à masquer sa déception et son mécontentement. «La situation est compliquée, souffle-t-il. J’ai l’impression d’avoir fait du bon job, autant à 5 contre 5 que sur le power-play. Mais ils (le staff, ndlr) doivent avoir un autre avis pour m’avoir écarté lorsque Furrer a quitté l’infirmerie. Une chose est sûre: j’ai raté un seul match en raison des examens. Le reste du temps, c’était un choix sportif. Je dois l’accepter, mais ce n’est pas facile.» Et d’ajouter, la voix nouée: «Beaucoup de choses se bousculent dans ma tête en ce moment. Je ne sais pas ce qui va se passer ces prochains jours…»

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