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Hockey sur glace

Le grand huit pour la passe de trois

Comme Raphael Diaz, Reto Berra dispute son huitième mondial. Le duo lorgne une troisième médaille

Switzerland's goaltender Leonardo Genoni, left, and Switzerland's goaltender Reto Berra, return to cloakroom, after a training session of the IIHF 2018 World Championship at the practice arena of the Royal Arena, in Copenhagen, Denmark, Thursday, May 3, 2018. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)SALVATORE DI NOLFI/© KEYSTONE / SALVATORE DI NOLFI

21 mai 2021 à 22:45

Temps de lecture : 1 min

Mondiaux » L’attente aura été inhabituellement longue. Deux ans quasiment jour pour jour après une élimination restée dans les mémoires contre le Canada alors que le dernier carré lui tendait les bras, l’équipe de Suisse renoue ce samedi avec l’ambiance particulière d’un championnat du monde. Opposée à la République tchèque (19h15) dans le centre sportif olympique de Riga, la sélection de Patrick Fischer entrera directement dans le vif du sujet. «Cet adversaire a un classement international et un niveau plus ou moins équivalents aux nôtres. Ce match sera intéressant, déjà parce qu’il en dira beaucoup sur notre valeur actuelle», anticipe Reto Berra depuis sa chambre d’hôtel.

Quelques dizaines de mètres carrés qu’il ne quitte que pour aller à la patinoire, bulle sanitaire oblige. «Riga a l’air d’une jolie ville, en tout cas de ce que j’en vois à travers les fenêtres», ironise le gardien de Fribourg-Gottéron, qui espère pouvoir étirer, ce samedi soir déjà, ses longues guibolles ailleurs que dans son lit king size. En concurrence devant le filet avec son contemporain Leonardo Genoni, sacré champion de Suisse une sixième fois il y a deux semaines, Reto Berra s’attend à partager le même menu que d’habitude. «Nous devrions faire chacun nos matches durant la phase de groupes et le sélectionneur décidera qui mérite de jouer la suite du tournoi.» Et d’évoquer un trio plutôt qu’un duo: «N’oublions pas Melvin Nyffeler, qui aura peut-être aussi son mot à dire.»

Diaz + Berra = Ambühl

Sur la base des dernières éditions et au regard de la forme affichée en play-off ce printemps, le Zurichois de 34 ans part avec une longueur de retard sur son «vieux copain», ne serait-ce que parce que Leonardo Genoni a été titularisé lors des cinq rencontres à élimination directe de l’ère Patrick Fischer. Jalonnée de 32 capes à des championnats du monde, la carrière internationale de Reto Berra ne recense que deux apparitions au-delà du tour préliminaire: un quart de finale perdu en 2015 (3-1) et une demi-finale victorieuse deux ans plus tôt (3-0), les deux fois face aux Etats-Unis. Son blanchissage de 2013, synonyme de qualification historique pour la finale à Stockholm, n’avait pas empêché Martin Gerber de récupérer sa place contre la Suède. «Ce n’était ni une surprise, ni une déception se remémore-t-il. Martin avait été décisif en quart et il avait bien plus d’expérience que moi. J’avais malgré tout vibré du début à la fin (malheureuse) avec toute l’équipe.»

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