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Hockey sur glace

Le Dragon attend Lausanne ou Ambri

Battu 2-0 à Davos, Gottéron finit la saison régulière sur une 6e défaite d’affilée et à la deuxième place


15 mars 2022 à 02:01

National League » Etait-ce un trompe-l’œil? Toujours est-il que vu des tribunes, on aurait juré que Gottéron y avait mis les formes, qu’il avait essayé pour le moins. Mais en se déplaçant à Davos sans cinq joueurs annoncés malades ni Mauro Dufner, dont Christian Dubé n’a pas su dire s’il est malade ou blessé, les Dragons ne pouvaient espérer beaucoup mieux qu’une courte défaite (2-0), la sixième d’affilée, qui plus est face à une équipe grisonne obligée de s’imposer. Sous peine de voir sa place dans le top 6 lui filer sous le nez.

Officiellement, une gastro-entérite, et Dieu sait si le virus est connu pour courir vite, a contaminé une partie du vestiaire fribourgeois. Sur les réseaux sociaux, les messages ironiques y sont allés bon train aussi, autant le dire tout de suite. Officieusement, Christian Dubé aurait voulu mettre certains de ses cadres au repos, Raphael Diaz et Reto Berra les premiers, qu’il n’aurait pas agi autrement. D’autant que l’entraîneur fribourgeois n’a cessé de marteler que peu lui importait de finir la saison régulière à la première ou à la deuxième place.

Surprendre «en mal»

Ce sera donc la deuxième place, derrière Zoug. Quant à l’adversaire de Gottéron en play-off, il s’agira du vainqueur de la série de pré-play-off qui mettra aux prises dès vendredi Lausanne à Ambri-Piotta. «Berne en vacances!», car Berne a crevé au poteau: une phrase qui ravivera les souvenirs d’un temps heureux – l’exercice 2007-2008 en l’occurrence – où les pensionnaires de Saint-Léonard ne pouvaient que surprendre «en bien.» Depuis deux semaines, ils surprennent «en mal», au contraire. A tel point qu’ils n’ont plus marqué depuis 199 minutes. Un problème, assurément. «Il n’y a pas de miracle: pour marquer, il faut aller devant le goal, lance Julien Sprunger, le capitaine des Dragons. Sauf que nous ne sommes peut-être pas prêts à nous faire mal.» Hier pourtant, nul besoin de bander les muscles. Prudent, rarement Davos n’a cherché à mettre la pression sur les défenseurs fribourgeois, qui ont vécu des soirées plus stressantes. De leur côté, les visiteurs se sont montrés appliqués mais trop peu insistants pour empêcher Sandro Aeschlimann de fêter son 7e blanchissage de la saison. «Nous nous sommes battus, mais nous sommes un peu «flat (plat)». Fatigués. Il manque cette étincelle», répète Dubé, qui va donner deux jours de congé à ses protégés. Avant de commencer à penser à tourner le bouton en mode «play-off.»

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