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Hockey sur glace

Le Dragon a-t-il l’âme d’un caméléon?

Mené 2-0 en demi-finale des play-off par Zurich, Gottéron veut réagir. Plusieurs solutions s’offrent à lui


12 avril 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Le quart de finale maîtrisé contre Lausanne a fait naître de grands espoirs sur le plateau de Saint-Léonard. Avec l’avantage de la glace et un moral au beau fixe, Fribourg-Gottéron a abordé les demi-finales des play-off avec le costume de (léger) favori contre les Zurich Lions. Mais après deux matches et deux défaites en prolongation (3-2), Julien Sprunger et ses coéquipiers se retrouvent mal embarqués.

Pour inverser la tendance, le Dragon doit-il insister dans son plan de jeu qui lui permet par moments de regarder les Zurichois dans les yeux ou s’inspirer du caméléon, prêt à changer de couleur de peau, pour mieux brouiller les pistes et enfin surprendre de coriaces Lions? A quelques heures d’un 3e acte capital, ce soir dès 20 h, dans une BCF Arena pleine à craquer, voici trois options qui s’offrent à l’entraîneur Christian Dubé.

 

Effectuer des rocades en attaque

 

Gottéron n’ayant pas la profondeur de banc de Zurich, il mise avant tout sur ses automatismes. Le staff fribourgeois a fait de la continuité une force, si bien qu’après deux courtes défaites en prolongation, qui auraient aussi pu être des victoires, l’heure n’est pas à la révolution.

Tout changer, non. Difficile toutefois d’imaginer Christian Dubé ne pas être tenté par une rocade, ou deux, pour dynamiter une attaque deux fois moins létale (5,9% de tirs transformés) qu’en quart de finale et en saison régulière (plus de 10%). Parmi les pistes envisageables, celle ramenant Nathan Marchon aux côtés de Samuel Walser et Mauro Jörg s’impose naturellement. Lâché par son insolente efficacité depuis le début des play-off, le polyvalent attaquant amènerait de la vitesse et des compétences défensives au bloc appelé à contrer la ligne de parade zurichoise. Une refonte qui chasserait plus bas dans l’alignement Matthias Rossi, dont le manque de mobilité se ressent face à Denis Malgin, Sven Andrighetto et Denis Hollenstein.

Pour s’asseoir sur le siège laissé vacant par Marchon dans ce scénario – plus que Daniel Brodin, qui n’a que rarement donné satisfaction dans ce rôle plus tôt cette saison –, Andrei Bykov fait office de candidat crédible. Tranchant et décisif les rares fois où il est envoyé sur la glace, le N°89 a la main chaude. «Sa facilité à transporter le puck pourrait permettre à Gottéron d’amener de la vitesse depuis l’arrière et créer l’étincelle. Sans oublier que le duo Bykov et Desharnais fonctionne en infériorité numérique», appuie Paul-André Cadieux, ancien coach des Dragons et invité hier de Point de vue, le podcast de La Liberté.

 

Miser sur le statu quo et capitaliser

 

Proche de son adversaire dans tous les domaines, à l’exception des engagements, Gottéron n’est finalement pas loin d’avoir trouvé la formule gagnante. Ne reste plus qu’à l’appliquer sur la durée d’un match. «Il faut donner du crédit à Zurich. N’oublions pas qu’en face, il y a l’un des plus beaux contingents du pays et cinq étrangers. C’est un sacré challenge», insiste Christian Dubé, pour qui la panacée est composée d’«une offensive plus proactive» et d’«une balance mieux ajustée entre l’attaque et la défense».

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