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Hockey sur glace

Le chaos guette la National League

Malgré les quarantaines qui s’enchaînent, le championnat ne s’arrêtera pas, affirme Denis Vaucher


28 décembre 2021 à 22:36

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Et c’est reparti pour un tour. Relativement épargné par la pandémie depuis le début de la saison, le hockey suisse subit de plein fouet la montée en puissance du variant omicron. Durant la seule journée de ce mardi, Rapperswil Lugano et Zoug ont imité Ambri et Davos, deux équipes placées en quarantaine la semaine dernière après la découverte de cas positifs. Corollaire, plusieurs matches ont d’ores et déjà été reportés, dont celui qui attendait Fribourg-Gottéron à Zoug ce dimanche (15h45). «C’est le bordel», commente sobrement Christian Dubé, entraîneur et directeur sportif de Dragons qui se déplaceront finalement à Zurich – même jour même heure – plutôt qu’en Suisse centrale. Préposé à la planification, Willi Vögtlin n’a pas perdu de temps.

La Liberté non plus. «Vous n’êtes ni le premier, ni le dernier à m’appeler aujourd’hui», plaisante au bout du fil Denis Vaucher. De l’humour de façade. Contacté ce mardi en milieu de journée, le directeur de la National League se dit inquiet mais n’envisage pas une interruption du championnat. «Toutes les équipes qui ne sont pas en quarantaine continueront à jouer. Pas le choix: nous n’avons aucune marge de manœuvre tant notre calendrier est serré», rappelle le dirigeant. «Nous devons le respecter pour nos fans et nos partenaires.»

Réunion de crise ce jeudi

Prise en tenailles par les deux grandes échéances internationales, la National League est condamnée à caser ses rencontres reportées avant la pause olympique, qui mettra le championnat en veille du 29 janvier au 22 février. «Le championnat du monde (du 13 au 29 mai, ndlr) débute sept jours après la fin de nos play-off. C’est pourquoi il sera très compliqué de rattraper des matches après les JO», explique Denis Vaucher. Le chaos actuel ne se résume pas aux hockeyeurs. «Pour ne rien arranger, ajoute le Bernois, il y a aussi des cas positifs chez les arbitres, les techniciens télé et… partout en Europe! Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation.»

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