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Hockey sur glace

Fribourg-Gottéron. L’alchimie des Dragons crève les yeux

Gottéron voit la vie en rose depuis le mois de septembre. Une cohésion qui n’est pas sans rappeler celle de 2013, année de la dernière finale.

En qualité de capitaine, Julien Sprunger montre la voie. © Adrien Perritaz

18 janvier 2024 à 21:35

Temps de lecture : 1 min

Photographe officiel de Fribourg-Gottéron est un métier dangereux depuis que le Dragon élu «homme du match» est écrabouillé dans le plexiglas par le reste de la joyeuse bande. «La plupart du temps, je me retrouve coincé au milieu de la mêlée. Une fois, je m’en suis extrait… avec un casque sur la tête!» Adrien Perritaz, le supporter mais surtout l’artiste, en redemande. «On sait toujours qu’il y aura quelque chose de fou à immortaliser au sortir d’une victoire à la BCF Arena.» Dernier exemple en date: le tour d’honneur d’Andrei Bykov qui s’est achevé par-delà la glace, sous la tribune. Mémorable et révélateur.

A l’heure de rencontrer Genève deux fois en 24 heures, Gottéron nage en plein bonheur. «Cette saison est, en termes d’ambiance, parmi les meilleures cuvées que j’ai pu connaître», s’aventure Julien Sprunger, capitaine d’un collectif qui transpire la complicité. «La cohésion, ça ne se commande pas. La nôtre s’est construite en Italie, à l’occasion d’un voyage d’équipe l’été passé, et s’est renforcée au fil des bons résultats. Parfois, ça prend, parfois, ça prend moins. C’est un équilibre fragile qui peut dépendre d’une individualité ou deux.» Et le No 86 de louer les mérites de Chris DiDomenico: «C’est un véritable moteur, les gens ne se rendent pas compte de la bonne humeur qu’il insuffle dans un vestiaire.»

De la Rose fleurit

Associé aux engagements de Lucas Wallmark et Andreas Borgman, que Julien Sprunger qualifie d'«excellents joueurs d’équipe», le retour de «DiDo» le rigolo est venu combler un manque identifié par Christian Dubé et la direction sportive. «Niveau caractère, nos étrangers étaient un peu effacés la saison dernière.» Le constat vaut aussi pour Marcus Sörensen et Jacob de la Rose, eux qui ont, pour diverses raisons, mis du temps à s’ouvrir. La transfiguration du second nommé est particulièrement frappante.

Sourire jusqu’aux oreilles, le colosse suédois ne rate pas une occasion de «fêter» un partenaire. «On peut dire ce qu’on veut, mais le soutien affiché par le vestiaire pour Andrei (dont le contrat n’a pas été prolongé, ndlr) démontre à quel point les gars sont soudés. Il y a quelque chose à faire avec cette alchimie. Je le pense vraiment.» Parole de Christian Dubé, qui met aussi son grain de sel, avec toute la retenue qu’induit sa fonction. «J’embarque un peu dans les délires, notamment en glissant des touches d’humour dans mes discours. L’entraîneur autoritaire ne doit pas prendre toute la place. C’est un mélange. J’essaie aussi d’être le grand frère, en quelque sorte.»

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