La relégation de son club d'enfance, Sörensen «y pense encore la nuit»

National League » «Presque à 100%», Marcus Sörensen retrouve peu à peu ses sensations. Au-delà de ses deux premiers goals sous le maillot de Gottéron le week-end dernier, il y a cette complicité naissante aux côtés de Desharnais et Sprunger, des occasions à foison, un mélange d’aisance et de puissance avec le puck. Bref, une excellente impression générale.

«Je peux enfin manier ma canne comme je le souhaite sans douleur, même si mes mouvements restent rigides», décrit l’attaquant suédois, qui jouera ce vendredi face à Lugano son sixième match de championnat après en avoir raté 14. La faute à un doigt luxé dans une banale échauffourée dès la deuxième minute de son baptême du feu fribourgeois, le 1er septembre dernier en Ligue des champions. «J’ai tout de suite senti qu’il y avait un problème. Cela s’est confirmé quand j’ai retiré mon gant et que mon doigt partait à l’équerre…»

Pour Marcus Sörensen, c’est plus long que prévu

Le N°9 pensait naïvement s’en sortir avec quelques jours d’assurance une fois l’articulation remise en place. Il a rongé son frein près de deux mois. «C’est la première fois que je manque à l’appel plus d’une semaine à cause d’une blessure», grimace-t-il en se remémorant ses débuts contrariés, loin de la glace mais au cœur du vestiaire qu’il n’a jamais déserté. «Il n’y a pas pire timing pour passer sur la table d’opération. Peu importe ta forme en préparation, tu as huit semaines de retard sur tout le monde au niveau de la condition physique lorsque tu reviens.»