Logo

Hockey sur glace

Gottéron. la pluie de buts fait du bien, mais…

Gottéron retrouve son efficacité et prend largement la mesure du néopromu, bien limité, Kloten


28 septembre 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

National League » Gottéron a fêté son deuxième succès de l’exercice à domicile en battant largement Kloten (9-1). Les Dragons ont pris un excellent départ avant de connaître une baisse de régime au début du deuxième tiers, et de se reprendre pour soigner leur différentiel. «On ne connaissait qu’une chose de Kloten, que cette équipe était en main de celui (Jeff Tomlinson, ndlr) qui avait déjà été coach de Rapperswil», rappelle Raphael Diaz qui a profité des largesses adverses, comme tous ses coéquipiers.

La venue du néopromu sur les bords de la Sarine était une belle occasion pour Gottéron de se rassurer après la leçon de constance et d’efficacité reçue de Zoug vendredi dernier (2-5). Face à des Zurichois limités, les Fribourgeois ont fait la course en tête, Nathan Marchon ouvrant la marque d’une déviation après moins de quatre minutes de jeu. L’action du 2-0, avec un une-deux de manuel entre Janne Kuokkanen et Christoph Bertschy, a confirmé la friabilité de l’arrière-garde de la formation de Jeff Tomlinson qui n’a toujours pas connu les joies de la victoire cette saison. Et que dire des libertés laissées à Diaz qui a signé le 3-0 d’un envoi du poignet dans la lucarne à 31 secondes du premier thé?

Christian Dubé: «C’est usant»

Kloten a des moyens limités et les Dragons en ont profité pour saler l’addition. Mais n’allez pas croire que le plan s’est déroulé sans accroc. Un poil de laxisme, un puck perdu par Diaz à la ligne bleue adverse alors que le jeu de puissance était installé et… Ang, le topscoreur zurichois, a traversé les deux tiers de la patinoire pour mystifier Reto Berra et réduire la marque. Comme face à Zoug quatre jours plus tôt, les hommes de Christian Dubé se sont relâchés en début de deuxième tiers. «A un moment, c’est du foutage de gueule», fulmine l’entraîneur et directeur sportif. «Je ne cesse de répéter qu’il faut de la constance. A un certain moment, je ne peux pas être toujours la seule personne qui le dit… Il n’y a pas le feu, mais c’est usant. C’est pour ça qu’un coach ne fait pas dix ans à la tête de la même équipe… Si nous faisons la même chose à Genève, nous allons le payer cher!»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique