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Hockey sur glace

La nouveauté n’offre aucune garantie

La première saison dans une patinoire rénovée ou construite s’avère souvent compliquée. Pur hasard ou vraie tendance? Yannick Herren et Benoît Jecker reviennent sur leurs expériences mitigées avec Lausanne et Bienne.


Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

23 septembre 2020 à 20:59

Temps de lecture : 1 min

Hubert Waeber, président de Fribourg-Gottéron: «Je n’arrête pas de le répéter: il faut faire terriblement attention. Ce n’est pas parce que nous avons une nouvelle patinoire que nous allons mieux jouer et gagner plus de matches. Plusieurs équipes l’ont expérimenté par le passé.» Un Dragon prévenu en vaut deux. La saison suivant l’inauguration d’un stade – ou sa rénovation – n’est pas toujours couronnée de succès. Bien au contraire.

Langnau est le «meilleur» exemple. Il y a sept ans, les Tigres emmentalois connaissaient la relégation dans un Ilfis rafraîchi l’été précédent. Une catastrophe que Bienne a évitée en 2016, non sans avoir tremblé jusqu’au bout. Leur premier championnat passé dans la Tissot Arena, les Seelandais l’avaient bouclé à la dernière place, perdant de surcroît la finale des play-out. Sans le titre d’Ajoie en ligue nationale B, lequel ne briguait pas une montée dans l’élite, qui sait ce qu’il serait advenu des hommes de Kevin Schläpfer lors du barrage de promotion/relégation?

Le LHC a tremblé

S’il convient de rappeler qu’en ce temps-là, les deux formations bernoises n’étaient pas expressément attendues dans le top 8, Lausanne, lui, figurait sur la courte liste des favoris au titre au moment d’inaugurer la magnifique Vaudoise aréna. Entré dans ses nouveaux locaux l’automne passé, le LHC y a vécu une première année de bail chaotique. Seulement sixièmes de la saison régulière et menacés par la barre jusqu’au bout, les Vaudois n’ont jamais vraiment trouvé leurs marques à domicile (surtout face à Gottéron, reparti vainqueur à trois reprises) ne remportant que onze matches sur vingt-cinq. Purement et simplement le pire ratio de la ligue! «Nous avions mal commencé par cette défaite contre Genève, se souvient Yannick Herren. Une mauvaise dynamique s’était installée. Souvent, nous jouions mieux que l’autre équipe, mais finissions par perdre. Peut-être que nous essayions de trop en faire, je ne sais pas.»

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