Christoph Bertschy. «L’Australie m’attire, mais…»

Hockey sur glace » Attaquant du HC Sarine en première ligue, Joshua Brügger est resté très proche de Christoph Bertschy, qu’il a côtoyé en juniors à Gottéron.

Joshua Brügger: Je me suis toujours demandé quels sont le coéquipier et l’adversaire qui t’ont le plus impressionné durant ta carrière?

Christoph Bertschy: Lors du lock-out de 2012, j’avais eu la chance de jouer dans la même ligne que John Tavares. En tant que jeune de 18 ans, j’avais énormément appris de lui, notamment de sa technique pour protéger les pucks. La même année, Patrick Kane et Tyler Seguin avaient débarqué à Bienne.

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué aux Etats-Unis en dehors du hockey?

La taille des villes. Pour quelqu’un comme moi qui ai grandi à Guin, c’est bizarre d’aller dans des endroits qui sont plus peuplés que la Suisse. A Iowa, je vivais dans une petite ville, mais quand même grosse (3 millions d’habitants, ndlr).

Tes amis savent que tu aimes cuisinier. Quel est le plat que tu réussis le mieux?

Je parlerais volontiers de mon risotto aux tomates, parce qu’il est excellent, mais je sens que tu as envie que je mette en avant mon dessert signature: la mousse au chocolat noir.

Si tu n’étais pas devenu hockeyeur professionnel, quelle voie aurais-tu choisie?

Quand j’étais petit, je me rêvais en machiniste de chantier. J’étais comme fasciné. Plus tard, c’était le hockey et rien d’autre. Mais comme tu le sais, je pense quand même gentiment à mon avenir. J’ai commencé des études en économie et management du sport il y a une année.