Logo

Hockey sur glace

Julien Rod un peu plus proche de son rêve

En obtenant un premier contrat professionnel avec Gottéron, le jeune joueur de 19 ans confirme sa progression linéaire.

Julien Rod (avec le bonnet) et Dave Sutter (à gauche), bientôt coéquipiers? © Jean-Baptiste Morel

27 novembre 2023 à 22:00

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Loïc Galley (93,7% d’arrêts), Kevin Nicolet (9 points) et Kevin Etter (3 points) d’un côté, Julien Rod (1 point) de l’autre: le Thurgovie-Sierre de ce mardi soir sera bien plus qu’une simple affiche de milieu de classement aux yeux de Gottéron, qui verra ses quatre juniors de Swiss League s’affronter. Un gardien et trois attaquants qui, sous contrat avec les Dragons, fourbissent leurs armes en deuxième division, sous la supervision de Gerd Zenhäusern.

A raison d’une séance vidéo à distance toutes les deux semaines, le futur directeur sportif de la BCF Arena s’investit dans la carrière de Nicolet, Etter et Rod – le cas de Galley, plus spécifique, est géré par David Aebischer, entraîneur des gardiens. «Je visionne 25 à 30 clips avec chacun d’entre eux, où nous évaluons les progrès effectués par rapport aux objectifs fixés préalablement», détaille le Haut-Valaisan, qui devra se contenter de voir la rencontre en replay. Car c’est à Malley, et non à Weinfelden, que «Zeno» passera son mardi soir. Entraîneur de Lausanne de novembre 2012 à mai 2013, il a été convié à l’événement qui marquera les dix ans de la promotion du LHC, en marge de la rencontre entre celui-ci et Langnau.

Duel fratricide

Benjamin du quatuor d’espoirs, Julien Rod (19 ans) est celui dont on a le plus parlé ces derniers jours et pour cause: la signature de l’ailier du HC Sierre a été officialisée samedi à 19 h 40. Quelques minutes après cette annonce, à 100 km de là, il inscrivait son tout premier point en ligue nationale – un assist sur la glace de Martigny. «Un joli timing», s’amuse le Sarinois, désormais lié à Gottéron jusqu’en 2026, plus une année en option. «Quand Fribourg m’a parlé de cette opportunité, je n’ai pas trop hésité. C’est mon club de cœur, je rêve d’y jouer. Je vois ce premier contrat pro comme un grand pas dans la bonne direction», apprécie celui que Christian Dubé compare à un pitbull. «Son grand atout, c’est son caractère, abonde Gerd Zenhäusern. Il n’est peut-être pas au-dessus des autres jeunes de son âge, mais il a le mérite de toujours progresser. Ce n’est pas un buteur né comme l’est Binias, mais il peut jouer dans tout type de situations.»

Le côté teigneux n’est pas sans rappeler son papa, Jean-Luc Rod, 250 matches de ligue nationale dans les années 1980 et 1990, et son demi-frère, Noah. Le capitaine de Genève-Servette, «plus grand et plus physique que Julien», nuance Gerd Zenhäusern, a toujours fait office de figure d’inspiration. «Mon jeu ressemble de plus en plus au sien, paraît-il», relève avec fierté l’international junior, 177 cm sous la toise et 84 kg sur la balance. Et de se réjouir: «Vivement le jour où on s’affrontera, Noah et moi. Après avoir vu ça, on pourra mourir tranquilles!» Enfin, le plus tard possible, aurait précisé Thierry Roland, le commentateur derrière l’expression née dans l’euphorie de la victoire de la France à la Coupe du monde 1998.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus