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Hockey sur glace

Dernière saison pour Olivier Sugnaux à Gottéron. «Je vais peut-être garder ce poster»

Le responsable du matériel des Dragons Olivier Sugnaux vivra mercredi le coup d’envoi de sa dernière saison


8 septembre 2023 à 19:55

Temps de lecture : 1 min

Gottéron » «Je ne suis pas très collectionneur, mais ce poster, je vais peut-être le garder», glisse Olivier Sugnaux. A 64 ans, le Glânois vit sa dernière saison aux côtés des Dragons, en tant que chef du matériel. Il prendra sa retraite au printemps prochain après plus de vingt ans d’engagement à Gottéron. En deux volets.

«J’ai de vagues souvenirs de mes débuts, lance le sexagénaire. J’étais président de l’inter fan’s club et je connaissais Marc Leuenberger, alors directeur, qui m’a engagé. Je travaillais dans une entreprise de menuiserie/charpente et je terminais ma journée à Gottéron.» Olivier Sugnaux a été chef du matériel des hockeyeurs fribourgeois entre 1999 et 2009. Il a ensuite travaillé pour la commune comme employé de glace, puis au golf de Wallenried dirigé par l’ancien hockeyeur Mario Rottaris. «Je suis revenu en 2013.»

Des lames de patin, il a calculé en aiguiser jusqu’à 4000 par saison. Mais il faut aussi laver linges et maillots, recoudre, commander le matériel, crosses incluses, l’entretenir, s’occuper des gourdes, réparer des casques, apporter des petites améliorations dans le confort des vestiaires et tout ce qu’on ne sait pas. Le chef du matériel est aussi, parfois, le premier confident des joueurs.

4000

Le nombre de lames de patin aiguisées chaque saison par Olivier Sugnaux

«Depuis mes débuts, tout a évolué: les machines, les patins, l’infrastructure, rappelle Olivier Sugnaux. Nos locaux à la patinoire sont parmi les plus beau du pays. Raphaël (Berger, directeur de Gottéron durant la phase de rénovation de l’enceinte, ndlr) a tenu compte de nos besoins. Ils sont aussi un lieu de discussion, de partage sur la vie familiale ou sociale. Tout est fait pour améliorer l’ambiance d’équipe.» Le chef matériel est synonyme de nounou des joueurs. «Ce n’est pas tout faux», réagit-il.

Desharnais, une découverte

Olivier Sugnaux a eu l’occasion de vivre quelques situations rocambolesques. «Dans les années Roland von Mentlen, nous avions vu défiler 17 ou 18 étrangers durant la même saison. Il est arrivé qu’on en récupère un, qui venait à peine d’atterrir, sur un restoroute pour le match du soir à Lugano sans même connaître sa taille», précise-t-il. Le Glânois a aussi fait de belles rencontres. «David Desharnais, avec son vécu, cela a été une vraie découverte. D’une manière générale, tous les joueurs ayant un passé en NHL ou en KHL nous ont beaucoup appris. Les plus jeunes amènent leur fraîcheur et leurs idées.»

Comme les hockeyeurs professionnels, le chef matériel se plaît à relever qu’il exerce un métier de rêve, évoluant dans le domaine de sa passion. «Je suis menuisier et j’ai joué au foot, mais jamais au niveau professionnel. J’aime le hockey et mon travail sort des sentiers battus. Je vieillis, mais je côtoie des gens qui ont toujours le même âge. C’est motivant.»

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