Logo

Hockey sur glace

Andrei Bykov. «Je suis là pour colmater les brèches»

En l’absence de Marcus Sörensen, blessé, Andrei Bykov a hérité d’un rôle plus offensif avec Gottéron

Hockey sur glace NL: HC Fribourg-Gottéron - Hockey Club Ambri Piotta. Premier match de la saison 2022/2023. Photo Lib/Corinne Aeberhard, Fribourg, 16.09.2022Corinne Aeberhard/St-Paul Médias SA

19 septembre 2022 à 21:32

Hockey sur glace » Placé aux côtés de Killian Mottet et Jacob de la Rose vendredi contre Ambri-Piotta, puis de Sandro Schmid et Janne Kuokkanen samedi en Ajoie, Andrei Bykov devrait évoluer avec Christoph Bertschy et Jacob de la Rose mardi soir contre Rapperswil-Jona (lire aussi ci-dessous). En l’absence de Marcus Sörensen, blessé et absent encore un mois, le No 89 de Fribourg-Gottéron, qui a encore patiné avec Nathan Marchon lors du dernier tiers samedi, est utilisé à toutes les sauces. «Trois matches, trois lignes et trois postes différents», s’en amuse «Byk», qui ne se plaint pas de ces multiples changements. «Cela doit être encore moins évident pour le coach… Moi, ça fait quelque temps que je connais ça», sourit-il.

Ces incessantes rotations sont le symbole d’un manque de sérénité. «Il y a pas mal d’ajustements, c’est vrai, mais le coach avait ses idées et la blessure de Sörensen a tout changé», rappelle l’ex-centre devenu ailier, premier concerné puisqu’il a quitté la quatrième ligne pour rejoindre une ou plutôt des lignes plus offensives. «C’est sûr que cela me change de la saison dernière. Il faut que je retrouve de la confiance avec le puck sur la canne. Je dois aussi augmenter mon pourcentage de réussite dans les passes», s’auto-juge-t-il.

Colle et pas bouche-trou

Trimballé à droite et à gauche, quand ce n’est pas au centre, Andrei Bykov pourrait s’offusquer de ce rôle de bouche-trou. Il n’en est rien. «Je ne vois pas cette situation de manière péjorative. Je suis là pour colmater les brèches, comme la colle qui prend pour souder les éléments entre eux. Ce rôle me tient à cœur. Il est important dans chaque équipe», insiste-t-il. Pas forcément à son avantage sur les deux premiers matches de cette saison, le Villarois d’adoption sait qu’il peut faire mieux. «J’ai hérité d’une grosse occasion contre Ambri. Mais je tire en plein sur le gardien… Pour marquer un but, ce n’est pas le meilleur endroit où viser», ironise-t-il.

«Je ne vois pas cette situation de manière péjorative»
Andrei Bykov

A 34 ans, Andrei Bykov ne revivra plus une saison à 46 points comme en 2012/13. Privé de rôle sur le jeu de puissance, utilisé avec parcimonie en infériorité numérique, l’attaquant n’a plus qu’une dizaine de minutes par match pour tirer son épingle du jeu. Au regard des derniers play-off (cinq points en neuf matches), il semble toutefois être capable de faire mieux que la saison régulière passée où il avait dû se contenter de neuf points en 38 matches.

«De bonnes choses»

Pour retrouver sa grinta d’antan, le No 89 fribourgeois n’a pas de recette miracle. A 34 ans, il possède cependant assez d’expérience pour savoir comment se relancer. «Comme toute l’équipe, il faut revenir à quelque chose de plus basique. Samedi contre Ajoie, on s’est cassé les dents sur une équipe très regroupée», commence Bykov en englobant tous les Dragons, avant de se concentrer sur son apport personnel. «Les automatismes sont importants, mais même si on se connaît moins bien, je peux toujours amener ma vitesse et mon énergie pour créer des occasions», lâche-t-il avec l’envie de «marquer plus de buts».

 

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique