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Hockey sur glace

Desharnais. «Je ne vais pas aller ailleurs»

Si Gottéron ne lui propose pas un nouveau contrat, David Desharnais devrait mettre un terme à sa carrière


25 février 2021 à 21:55

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Trente-quatre rencontres disputées, 34 points et autant d’années au compteur: David Desharnais a retrouvé le rythme métronomique de son premier passage à Saint-Léonard, qui remonte à 2012. «Je suis en train de retrouver toute ma confiance», se réjouit l’attaquant de Gottéron, qui explique ne pas vraiment avoir connu de coup de mou. «Je suis passé des deux premières lignes à mes débuts en NHL à un rôle moins important lors des dernières saisons de mon aventure nord-américaine. Jouer huit minutes à fond ou 22 minutes, ce n’est pas la même chose. Il m’a fallu réapprendre à être créatif, à ne plus être un robot», lâche l’ancien élément de Montréal, d’Edmonton et des New York Rangers.

«Travailler tous les soirs»

Libéré, David Desharnais délivre souvent des assists (23), marque parfois des buts (11) et gagne une majorité des nombreuses mises en jeu (52% de réussite) qu’il effectue. Utilisé dans toutes les situations spéciales, et pas qu’un peu, le N°51 a encore gagné en responsabilités depuis que Gottéron est contraint d’évoluer à trois étrangers. Mieux, le précieux joueur de centre monte en puissance. «La vérité, c’est que je n’ai pas apprécié de me faire asseoir (sic) après avoir joué un mauvais match à Berne», souffle-t-il, sourire en coin.

Envoyé en tribunes le 31 janvier, d’où il avait suivi la victoire de siens face à Davos, que Gottéron retrouve ce vendredi soir, le Canadien n’avait pas manqué de se remettre en question. «Je me suis rappelé que je n’avais pas le talent d’un «DiDo», qui peut s’en sortir en essayant des choses. Je dois travailler comme un chien tous les soirs, c’est comme ça que je suis bon et comme ça que je me suis fait une place dans la NHL malgré ma petite taille. Je me suis regardé dans le miroir: ce que j’ai vu n’était pas affreux, mais je me suis dit qu’il y avait mieux à faire.»

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