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Hockey sur glace

900 matches pour Adrien Lauper. «Je n’ai jamais abandonné»

Adrien Lauper est le troisième Fribourgeois à avoir passé le cap des 900 matches de ligue nationale

Après avoir réussi la meilleure saison de sa carrière avec les Ticino Rockets, Adrien Lauper est de retour à Gottéron. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 07.03.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

François Tardin

François Tardin

31 octobre 2022 à 22:05

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Adrien Lauper se souvient de son premier match en ligue A, devenue National League. «Nous avions perdu sèchement (0-4) contre Genève. C’était à Fribourg et Mike McParland était à la bande…» C’était le 9 septembre 2005.

Dix-sept ans et quelques semaines plus tard, l’attaquant a célébré son 900e match dans l’élite, National et Swiss League confondues. C’était dimanche à La Chaux-de-Fonds avec Ticino Rockets et ses proches ainsi que d’anciens coéquipiers (Killian Mottet, Nathan Marchon, Damiano Ciaccio, Adam Hasani) n’ont pas manqué le rendez-vous. Après Julien Sprunger et Alain Birbaum, «Bouby» est le troisième Fribourgeois pure souche à passer ce cap.

«Loïc Burkhalter (directeur sportif du club des Mélèzes, ndlr) m’avait contacté pour savoir si c’était bien mon 900e match. Il m’a offert un cadeau avant le coup d’envoi. J’ai ouvert la marque (10e) pour le… remercier! Nous avons perdu, mais j’ai été désigné meilleur joueur des Rockets. A la fin, nous avons fait une petite célébration avec ceux qui étaient venus exprès. Ma maman avait tout organisé. Je suis encore sur mon petit nuage», avoue-t-il par téléphone moins de 24 heures plus tard. Pour l’anecdote, le Fribourgeois avait aussi joué avec les Abeilles au début de sa carrière chez les professionnels.

«A 3 ans, j’avais eu peur»

«J’ai regardé les statistiques voici deux ou trois mois. Je me doutais que j’allais passer les 900 cette saison. J’avais passé le cap des 800 avant le Covid, à Biasca», rappelle Adrien Lauper. «Qui aurait cru ça? Surtout pas mon père. Quand il m’avait mis sur les patins la première fois, à 3 ans, j’avais eu peur d’Hubert (Audriaz, à l’époque responsable de l’école de hockey de Gottéron, ndlr)!»

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