Logo

Hockey sur glace

Linus Omark. «J’aime surprendre»

Meilleur compteur de National League, l’attaquant suédois de Genève est un vendeur de trucs et astuces


11 mars 2021 à 22:36

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Accueillir Genève-Servette, c’est se préparer à affronter Linus Omark, un attaquant qui, ce vendredi soir encore à Saint-Léonard (19h45), pourrait briller de mille feux. Avec 17 buts et 32 assists en 39 matches, le Suédois de 34 ans, champion du monde en 2017, n’est autre que le meilleur compteur de National League. Ne pas se fier à son casque jaune: plus qu’un chasseur de points, Linus Omark est un vendeur de trucs et astuces. Les défenseurs d’Ambri-Piotta ne diront pas le contraire, eux qui ont peu goûté aux farces du topscorer genevois, mardi aux Vernets (défaite 5-0 des Léventins). Interview.

Avez-vous toujours joué comme ça?

Linus Omark: Jouer comment?

Comme si le hockey sur glace était un jeu…

Parce que le hockey sur glace n’est pas un jeu?

Vous êtes professionnel depuis 15 ans. A force, vous pourriez aussi le considérer comme un métier…

Depuis toujours, je cherche à avoir du plaisir quand je suis sur la glace. Malheureusement, avec cette pandémie, j’avoue en avoir un peu moins cette saison.

Manquez-vous parfois de motivation?

Disons que ma motivation est grande, mais qu’elle est fluctuante. Sans supporters, ce n’est pas la même chose. Quand je les entends crier derrière mon dos, cela me pousse à en faire plus.

Vous en faites déjà pas mal, non?

Mais vous l’avez dit: le hockey est un jeu. Chaque soir, l’objectif est bien sûr de gagner, mais en s’amusant. Enfant déjà, j’essayais de faire des choses qui sortent de l’ordinaire. Non pas des choses fantasques ou fantastiques, mais des choses inattendues. J’aime surprendre.

D’où vous vient cette créativité?

J’ai appris à jouer dans la rue, avec mes amis et mes deux grands frères, qui sont aussi devenus professionnels. Comme j’étais le plus petit, pas le choix: j’ai dû me débrouiller autrement. Il faut dire aussi que je fonctionne à l’orgueil. Au défi. Quand un coach me lançait «Tu n’es pas capable de faire ça», je faisais en sorte qu’il ait tort. On appelle ça l’esprit de contradiction, je crois.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique