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Hockey sur glace

Julien Sprunger. «J’ai encore très faim de hockey»

A 35 ans, Julien Sprunger vit une seconde jeunesse. A l’heure d’accueillir Berne, le nouveau topscorer se confie


18 octobre 2021 à 22:58

Temps de lecture : 1 min

Fribourg-Gottéron » Après le match de samedi à Ajoie, où il a ajouté deux nouveaux points à son total saisonnier (13), Julien Sprunger a récupéré le casque de topscorer porté jusqu’ici par Killian Mottet. «Il est venu me l’amener dans le vestiaire», sourit l’attaquant de Fribourg-Gottéron, qui n’avait plus été «tout feu tout flamme» autrement qu’en début de saison – privilège de capitaine – depuis le 23 mars 2019. Si la tunique est symbolique, voir le meilleur compteur de l’histoire du club (685 points en 903 matches) la récupérer à presque 36 ans, après des longs moments de doute, témoigne de son niveau retrouvé. «Dès le début de la préparation estivale, on a senti qu’il était plus affûté que la saison dernière. Tant mieux pour lui et pour nous. Franchement, ça fait plaisir de le voir comme ça», apprécie Christian Dubé, l’entraîneur des Dragons.

Qu’il soit sur l’aile droite du deuxième bloc ou dans le slot, où il se mue en pivot en supériorité numérique, Julien Sprunger tire, et pas seulement son épingle du jeu. Après 14 journées, il est le Dragon qui a le plus souvent tenté sa chance. L’homme respire la confiance. Son équipe aussi. Ce mardi soir face à Berne, Gottéron peut réussir la passe de dix en championnat.

Pour tenter de signer la plus longue série de victoires (10) de Gottéron dans l’élite, qui plus est à l’occasion d’un derby des Zaehringen, il fallait bien Julien Sprunger avec le maillot de topscorer, non?

Julien Sprunger: (Il sourit) Je ne sais pas s’il le fallait. Pour être honnête, nous ne savions même pas que nous avions égalé une série samedi avant qu’on ne nous en parle dans le vestiaire. Ecrire l’histoire d’un club comme Gottéron, c’est toujours un honneur, d’autant plus si nous pouvons faire mieux que des légendes comme Bykov et Khomutov. Mais l’essentiel reste de remporter le derby et continuer sur notre lancée.

Quelle importance a ce statut de topscorer?

C’est devenu secondaire, pas comme quand je me battais pour faire partie des meilleurs compteurs du championnat. Aujourd’hui, je me mets au service de l’équipe en travaillant défensivement. J’espère que ça se ressent dans mon jeu. Il faut aussi dire que les conditions sont réunies pour que je fasse des points. Je suis dans une ligne offensive qui tourne bien. Et puis, il y a le power-play qui m’aide à marquer des goals (trois, ndlr).

Quand on repense à votre début de saison passée (aucun point après 11 matches, ndlr), on se dit que vous revenez de loin…

Je me sens bien mentalement et physiquement, j’aime mon rôle et je crois que ça se voit sur la glace. L’année passée, j’avais peiné à prendre le bon rythme à cause de petits pépins de santé. Un problème d’adducteurs ne m’a pas permis d’être à 100% pendant un bon moment.

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