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Hockey sur glace

Dubé. «Il n’y aura pas d’échanges»

Julien Sprunger et son entraîneur et directeur sportif tirent les leçons d’une saison contrastée


22 avril 2021 à 23:50

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » L’heure est au bilan. Déjà. Une courte nuit après l’élimination 4-1 de Gottéron en quart de finale des play-off face à Genève-Servette, Julien Sprunger et Christian Dubé reviennent sur les raisons de ce qui résonnera longtemps comme une amère désillusion. Le premier est un capitaine soucieux de ne pas se laisser submerger par la dernière impression: «Nous avons bâclé le match N°5, mais tout n’est pas à jeter à la poubelle», plaide-t-il. Quant à Christian Dubé, il cumule les fonctions d’entraîneur et de directeur sportif: ses responsabilités sont donc doubles.

 

Deux visages opposés

 

Un caractère suffisamment fort pour renverser des situations parfois extrêmes; des étrangers dominants; un gardien solide sans être transcendant, à l’image d’une défense qui a eu le mérite de s’ajuster. La recette qui avait permis à Gottéron de boucler la saison régulière au 3e rang n’a plus fonctionné en play-off. Pfuiiit, envolées les certitudes nées de 51 matches menés tambour battant! «Nos leaders n’ont pas été capables de tirer la machine. Il n’y a pas photo», constate Christian Dubé, sans avancer d’explications pour autant.

Genève-Servette et son jeu musclé en sont peut-être deux. «Comparez le hockey moderne avec celui des années 90: aujourd’hui, cela ne frappe même plus! En cinq matches de play-off, combien y a-t-il eu de blessés? Zéro. Franchement, Genève n’a pas vraiment joué de manière physique. Ou seulement au début du match 2», rétorque le Québécois, ce qui ne l’empêche pas d’évoquer les absences de Rossi, Walser et Brodin. «Il me manquait mes trois plus gros joueurs. Ce n’est pas une excuse, mais pour contrer des gabarits tels que ceux de Fehr ou Winnik, il faut aussi du poids.» Poids que Viktor Stalberg, 1 m 90 pour 95 kg, n’a pu «prêter» à son équipe. «Viktor n’était plus le même après sa deuxième commotion. Il était en état de jouer. Mais dans un coin du cerveau, tu ne peux t’empêcher de te demander: qu’est-ce qui va m’arriver si je me fais à nouveau mal?»

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