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Hockey sur glace

Il compte les fondues, pas ses heures

John Gobbi revient sur ses trois premiers mois dans la peau du directeur général de Fribourg-Gottéron

John Gobbi: «Du conseil d’administration aux bureaux en passant par les bénévoles, tout le monde «transpire» Gottéron.»

30 décembre 2021 à 22:04

Hockey sur glace » Départ du Lausanne HC, où il a fini responsable du mouvement juniors, fausse arrivée à Genève-Servette, passage éclair dans l’administration communale vaudoise, entrée en fonction à Gottéron le 1er octobre: en 2021, l’un de ses plus belles années, dit-il, John Gobbi a eu mille vies. A 40 ans, le Tessinois se plaît à découvrir un nouvel environnement dans une Suisse romande qu’il n’a plus quittée, ou presque, depuis 17 ans. «Je suis à Fribourg pour travailler sur le long terme et aider ce club à être champion», affirme l’ancien défenseur.

Quand avez-vous pour la dernière fois conclu l’année en tête du championnat?

John Gobbi: La seule fois, je crois que c’était en 1998 avec Ambri. Nous avions enchaîné 22 matches sans perdre.

En parlant de série, celle de Gottéron (10 victoires de suite durant l’automne) n’est pas mal non plus. Comment expliquez-vous d’aussi bons résultats sportifs?

Depuis que Christian Dubé est à la barre, l’équipe progresse sans cesse. Entre la continuité au sein de l’effectif et l’arrivée de Diaz, je vois différents facteurs de réussite. Sans oublier l’atout nouvelle patinoire. L’appui du public a permis de renverser des matches, comme contre Berne (le 19 octobre, ndlr).

Au vu du classement, ne faut-il pas ouvertement viser le titre?

C’est un long processus. Zoug a inauguré sa patinoire en 2010 et est devenu champion 11 ans plus tard. Si nos résultats sportifs sont exceptionnels, nous surperformons par rapport à notre budget, d’où une certaine humilité de notre part. Pour espérer remporter le championnat, il faut monter crescendo au bon moment avec un effectif aussi complet que possible. Avec la pandémie et 5 à 8 joueurs qui sont candidats aux Jeux olympiques, il y a plusieurs critères hors de notre contrôle.

A quoi ressemblent vos journées depuis le 1er octobre?

Elles sont très chargées. Le premier mois, j’ai eu la chance de le passer aux côtés de Raphaël Berger. Pour l’instant, il répond toujours au téléphone, c’est bon signe (rires). Je suis toujours dans une phase d’observation, même si j’ai eu un impact plus direct et rapide que prévu compte tenu de la situation sanitaire…

Qu’est-ce qui vous a surpris durant ces trois premiers mois?

La passion des gens. Elle me rappelle le Tessin. Du conseil d’administration aux bureaux en passant par les bénévoles, tout le monde «transpire» Gottéron. Aussi, j‘ai découvert le concept cantonal pour la formation mis en place ces dernières années. Gottéron est l’un des clubs qui investit le plus de sa poche pour son mouvement junior. Sur 80 enfants qui commencent chaque année l’école de hockey, il y en a maximum un qui percera au plus haut niveau. Monter ce ratio à deux ou trois, c’est aussi ça le but.

Cet objectif est-il compatible avec une hausse du nombre d’étrangers sur la glace?

Dès 2026, les licences suisses ne seront plus d’actualité pour les plus de 23 ans. Cette catégorie représentait 2,8 joueurs par équipe la saison passée. En ajoutant quatre étrangers, nous arrivons à 6,8 étrangers. C’est plus que le maximum autorisé l’année prochaine.
 

«La structure était déjà parfaitement en place avant mon arrivée»
John Gobbi

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