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Hockey sur glace

Gottéron va porter plainte contre les fauteurs de troubles

Directeur général du club pour encore quelques jours, Raphaël Berger revient sur les événements qui ont émaillé l'après-match entre Fribourg et Genève, vendredi soir.

La Patinoire BCF Arena est prête. Après quatre ans de travail, la nouvelle patinoire est terminée. Ici l'accès pour personnel et médias. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 08.09.2020Charly Rappo

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

16 octobre 2021 à 20:55

Hockey sur glace » Viril mais correct sur la glace, le derby entre Gottéron et Genève-Servette de vendredi soir a connu de regrettables débordements en coulisses. Récapitulation des faits: frustrés par la nouvelle défaite des leurs, certains spectateurs genevois ont d’abord refusé de quitter l’enceinte. Contenue dans leur box en plexiglas, une poignée d’entre eux a fini par sortir pour mieux... revenir dans la patinoire.

«Il y avait une mobilisation des forces de l’ordre à l’intérieur. Quelques supporters en ont profité pour grimper par-dessus les barrières et sortir», raconte Raphaël Berger, qui condamne, comme le club servettien d’ailleurs, les agissements de ces «supporters». «Une fois à l’extérieur (côté terrain de foot synthétique, où les bus les attendaient), ils se sont retrouvés derrière une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur», poursuit-il. Sans savoir ce qui se tramait de l’autre côté, un bénévole du club l’a ouverte pour laisser circuler Killian Mottet, qui s’en allait saluer sa famille et s’est retrouvé nez à nez avec les Genevois, semble-t-il surpris de tomber sur un Dragon.

«C’est là qu’ils se sont faufilés à l’intérieur, reprend Raphaël Berger. La poignée d’individus a pénétré dans la zone mixte, où trois ou quatre joueurs donnaient des interviews, mais pas dans le vestiaire.» Quelle était l’intention de ces indésirables visiteurs? «Je ne sais pas, répond-il. Depuis l’extérieur, ils ne pouvaient pas savoir où se situaient les vestiaires, à moins d’avoir les plans. Mais ils étaient dans le coin pour faire les cons, c’est sûr. Nos joueurs ont été surpris, certains sont sortis du vestiaire. Présentes au moment des faits, les filles de Philippe Furrer ont eu peur. Mais la scène s’est rapidement terminée et il n’y a pas eu d’agression.»

«Ils étaient dans le coin pour faire les cons, c’est sûr»

Raphaël Berger

S’il tient à dédramatiser la situation et clarifier les faits, Raphaël Berger ne compte pas en rester là. «Dès que nous aurons toutes les informations à disposition et identifié les coupables (cagoulés selon plusieurs témoins de la scène, ndlr), nous porterons plainte pour dommage à la propriété contre ceux qui ont causé des dégâts au système de barrériage. Est-ce que nous pourrons les attaquer pour infraction? J’imagine que non, la porte ayant été ouverte par nos soins. Par contre, il y a peut-être eu une violation de domicile, car ils n’étaient pas censés franchir cette porte sur laquelle il est noté qu’elle est réservée au personnel et aux médias.»

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