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Hockey sur glace

National League. Gottéron - Servette

Après avoir largement remporté l’acte I (6-1) du duel en aller-retour, Fribourg a subi la loi de Genève aux Vernets (5-2). Un week-end qui sent bon les play-off.

Zéro point mais des poings pour Marcus Sörensen à Genève, samedi. Tim Berni (à droite) en a fait l’expérience. © Keystone

21 janvier 2024 à 17:50

Temps de lecture : 1 min

Acte I: 6-1 pour Fribourg-Gottéron. Acte II: 5-2 pour Genève-Servette. Acte III: en play-off, peut-être? Oui, il sied de rappeler que la double confrontation en l’espace de 24 h, ce week-end entre Aigles et Dragons, n’était que le fruit du hasard du calendrier. Pour les séries finales, il s’agira de patienter encore deux petits mois. N’empêche, ce back-to-back aux scénarios inversés a offert un avant-goût électrique du spectacle que promettent les play-off: de l’intensité, du défi physique, des bagarres et des vérités d’un jour, mais d’un jour seulement.

Après avoir atomisé les Grenats vendredi – dans le score davantage que dans le jeu – le Dragon a connu un soir sans le lendemain. Pour s’incliner devant la nette domination locale, transformée au tableau d’affichage par un 5-2 qu'on ne peut pas même qualifier de salé, tant la troupe de Jan Cadieux s’est offert d’opportunités. «Genève n’est pas le champion en titre pour rien, c’est une équipe de caractère, relève Christian Dubé. Ce n’est pas flatteur de se ramasser 6-1 la veille à l’extérieur. On savait qu’ils viendraient fort, mais malgré tout, nous n’avons pas été à la hauteur.» Puis l’entraîneur d’ajouter: «Nous ne méritions pas de gagner, c’est aussi simple que ça.»

Ramenés sur terre

Fribourg-Gottéron a pris l’eau d’entrée, aux Vernets, avec une entame de partie catastrophique puis un récital d’approximations et d’hésitations. La première défaite de 2024 l’a été lors d’une soirée où «plusieurs gars ne se sont pas présentés», dixit Dubé et où Gottéron, de l’avis du défenseur Benoît Jecker, «n’a pas montré son vrai visage», défait après six victoires consécutives. Mais cette envie, tout de même, de voir le verre à moitié plein: ce revers ne constitue-t-il finalement pas un mal pour un bien? «Elle permet du moins de nous ramener sur terre et d’éviter de se prendre pour les champions du monde après avoir gagné plusieurs parties d’affilée, dit Jecker. Ce n’est pas une grosse gifle, mais une petite claque qui fait du bien.» Et son entraîneur de compléter: «Cela nous remet les idées en place et permet de relativiser un peu. Parfois, mieux vaut effectuer un pas en arrière pour en réaliser deux vers l’avant ensuite. Ça fait partie «d’la game» d’aligner les hauts et les bas, toutes les équipes subissent des déconvenues de temps à autre.»

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