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Hockey sur glace

«Gottéron doit jouer le titre»

Troisième président des Dragons à inaugurer une patinoire, Hubert Waeber se réjouit: «Se retrouver tous sous le même toit est une belle opportunité de souder toutes les couches du club.». Interview

Neuer Präsident des HC Freiburg-Gottéron. Bild: Hubert Waeber, neuer Präsident des HC Freiburg-Gottéron. Foto: FN / Aldo Ellena, Freiburg, 28.06.2019 FN / 03.07.2019, S.1; 20.03.2020, S.11 Lib. 04.07.2019, p.1; 07.03.2020, p.19 Lib. 26.06.2020, p.1Aldo Ellena

Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

23 septembre 2020 à 20:14

Hubert Waeber avait 20 ans quand Fribourg-Gottéron quittait les Augustins pour Saint-Léonard. Trente-huit ans après ce déménagement «qui n’avait pas fait que des heureux en Basse-Ville», se souvient-il, le Singinois de 58 ans a troqué son maillot pour un costard cravate, sans pour autant perdre son âme de supporter. Troisième président de l’histoire des Dragons à investir une nouvelle patinoire, il se dit prêt à imiter Fernand Aebischer et Anton Cottier, à la tête du club lors des deux précédentes inaugurations, respectivement en 1956 et 1982. Appelé à la succession de Michel Volet l’été passé, Hubert Waeber insiste: «Avec cet outil, Fribourg-Gottéron doit et peut viser le titre!»

Vous n’êtes que le troisième président de Gottéron à inaugurer une nouvelle patinoire. Qu’est-ce que cela représente pour vous?
J’en suis bien sûr ravi. Prendre possession de ce nouvel outil nous laisse beaucoup de possibilités. Je suis content pour toute la famille Gottéron, qui se retrouvera enfin sous le même toit. Cela paraît bête, mais avant, nos dirigeants ne croisaient que rarement les entraîneurs du mouvement juniors. C’est vraiment un grand avantage et une belle opportunité de souder toutes les couches du club, des juniors à la première équipe en passant par le staff.

Quand vous jetez un œil au produit fini, qu’est-ce qui vous impressionne le plus?
Les gradins. Seule une rénovation nous permettait de conserver l’angle initial. Je suis impressionné par la vue qu’offrent les places assises situées tout en haut du deuxième anneau.

En disposant d’un écrin tout neuf, le risque existe que Gottéron sacrifie une partie de son esprit populaire sur l’autel du sport-business…
Notre modèle ne va pas changer pour autant. Nous n’allons pas planifier 50 manifestations dans nos locaux en parallèle, car notre centre d’activités reste le hockey. Au niveau financier, nous continuons à nous appuyer sur 450 sponsors sans être dépendants de trois ou quatre grandes boîtes. A Fribourg, les gens du milieu économique aiment venir au match pour le réseautage et la rénovation ne va rien y changer, si ce n’est améliorer l’accueil.

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