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Hockey sur glace

Fribourg candidat au Mondial 2026

Pour peu que le tournoi lui soit attribué, la fédération suisse pourrait choisir le site de Saint-Léonard


10 novembre 2021 à 02:01

Hockey sur glace » Privée des championnats du monde 2020 à cause de la pandémie, la Fédération suisse de hockey sur glace retente sa chance. Après s’être fait à l’idée de ne pas pouvoir récupérer l’édition 2023 attribuée à la Russie, Swiss Ice Hockey s’est fixé pour objectif d’accueillir le tournoi annuel en 2026. En concurrence avec le Kazakhstan, en attendant peut-être l’apparition d’autres nations dans la course, la Suisse saura à la fin du mois de mai 2022, lors du congrès de la fédération internationale (IIHF), si elle est l’heureuse élue.

Le temps presse pour les dirigeants helvétiques, qui ont jusqu’au 10 janvier prochain pour peaufiner leur candidature et la déposer auprès de l’instance internationale. «D’ici cette date, nous aurons choisi les deux sites qui figureront dans notre projet», a dévoilé Patrick Bloch en marge d’une conférence de presse consacrée à l’équipe nationale, hier à Cham (ZG). Le directeur général de l’organisation faîtière du hockey suisse dit avoir reçu neuf dossiers, dont celui de Fribourg. Contacté, Gottéron fait savoir qu’il ne souhaite pas se prononcer sur la question tant que le processus est en cours.

Lausanne pas prioritaire

Rénovée par l’Antre SA, qui est devenu son propriétaire, la patinoire Saint-Léonard peut espérer être le théâtre d’une troisième édition des championnats du monde après 1985 (groupe B) et 1990 (groupe A, avec Berne). «Pour le deuxième site, il faut une enceinte capable de réunir 6000 à 7000 spectateurs après avoir déduit environ 2400 sièges réservés aux sponsors, à l’IIHF et aux médias», précise Patrick Bloch. Avec une capacité maximale de 7800 places assises, soit 1100 de moins qu’en championnat, la BCF Arena est plus ou moins dans le tir.

Lausanne aussi. Censée accueillir le grand raout de l’année passée en binôme avec le Hallenstadion zurichois, l’arène de la capitale olympique ne part-elle pas avec une longueur d’avance dans l’appel d’offres auquel ses propriétaires ont également participé? «Non, rétorque le CEO de Swiss Ice Hockey. Nous en avons discuté avec Lausanne qui aurait bien voulu qu’il en soit ainsi. Mais nous leur avons expliqué que tout recommençait de zéro. Tout le monde part avec les mêmes chances.»

«Il peut également y avoir des villes candidates sans patinoire fixe. Comme en 1998, quand Bâle avait coorganisé le Mondial avec Zurich en montant une structure provisoire dans la halle Saint-Jacques»
Patrick Bloch

Pratiquement sans concurrence fort de son futur écrin moderne et spacieux (12’000 places), Zurich s’avance en grand favori pour abriter le site principal. Derrière, la concurrence s’annonce rude tant il y a eu de nettes améliorations en termes d’infrastructures depuis 2009, année des derniers championnats du monde en Suisse. «Il peut également y avoir des villes candidates sans patinoire fixe. Comme en 1998, quand Bâle avait coorganisé le Mondial avec Zurich en montant une structure provisoire dans la halle Saint-Jacques», rappelle le directeur de la fédération.

Un projet fédéral

Idéalement situé, Fribourg peut légitimement croire en ses chances. Encore faut-il que les décideurs incluent la partie francophone du pays dans leur réflexion… «Si toutes les conditions sont réunies, et que les cantons et les villes concernés soutiennent le projet, poursuit Patrick Bloch, je pense que oui, nous allons faire comme ça.» Autrement dit sélectionner un site alémanique et un autre – le secondaire, qui n’accueillera pas le groupe de la Suisse – en Romandie.

Le règlement de l’IIHF, qui stipule qu’une ville hôte doit être en mesure de fournir une offre hôtelière adéquate à maximum 15 minutes de transport du site choisi, n’avantage pas la candidature fribourgeoise par rapport à d’autres. Le point ne semble pourtant pas rédhibitoire. «A Moscou ou dans d’autres grandes villes, il faut bien souvent plus de temps que ça pour se déplacer d’un point à un autre», compare Patrick Bloch, qui aura évidemment son mot à dire dans la décision finale. «Nous trancherons en compagnie du conseil d’administration de Swiss Ice Hockey avant la fin de l’année.»

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