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Hockey sur glace

Faut-il relancer Otso Rantakari et sortir Daniel Brodin pour l’acte III des play-off?

Otso Rantakari, nouveau joueur finlandais du HC Fribourg-Gottéron, lors de son premier entraînement. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 28.02.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

29 mars 2022 à 15:11

Les compteurs ayant été remis à zéro dimanche par le Lausanne HC, Fribourg-Gottéron doit gagner à la maison ce mardi soir (20h) pour reprendre l’avantage dans son quart de finale de play-off. Christian Dubé et Pavel Rosa bénéficiant de tout leur contingent, procéderont-ils à des ajustements en vue de l’acte III? Mystère mystère. Il faudra attendre 18h30 environ, et la publication de la feuille de match, pour avoir la réponse. Reste qu’à entendre le coach québécois lundi à la sortie de l’entraînement («Nous étions à 30 secondes de gagner, pourquoi faudrait-il tout modifier?»), il est probable que Gottéron reparte avec les mêmes hommes sur le coup de 20h. Il n’empêche, la question demeure: que pourrait apporter Otso Rantakari, ce soir ou plus tard dans la série? Voilà les plus et les moins.

 

Ce qui parle en faveur d’Otso Rantakari


On l’a vu avec Ryan Gunderson, Martin Gernat ou encore Fabian Heldner. Ce quart de final 100% romand laisse suffisamment d’espace aux défenseurs pour qu’ils participent au festival offensif, en tirant de loin. Au jeu de qui allume le plus fort, peu sont les joueurs capables de rivaliser avec Otso Rantakari. Arrivé fin février à Fribourg en provenance de Tappara Tempere, le Finlandais de 28 ans est réputé pour son shoot puissant et précis. Rarement mis en bonne position lors de ses quatre apparitions (6 tirs), aussi parce qu’il n’a pas pu occuper sa position de prédilection (à la pointe) sur le deuxième power-play, l’ancien pigiste de Davos et de Bienne a l’avantage de pouvoir débloquer un match d’un simple lancer. Une qualité qui fait justement défaut aux Dragons. Avec seulement 16 buts inscrits par ses défenseurs en saison régulière (10%), Gottéron est l’équipe de National League la plus dépendante de ses attaquants pour marquer. Ryan Gunderson, Raphael Diaz, Dave Sutter et compagnie ont beau se projeter avec panache en zone offensive, leur taux de réussite – en termes de goals – reste limité. Dans le même temps, les arrières lausannois ont fait trembler les filets à 36 reprises, soit un quart de la production totale de leur équipe. Personne n’a fait mieux que les Lions dans la ligue. Et si Rantakari venait équilibrer les débats à ce niveau-là? Un pari d’autant moins risqué à tenter que Daniel Brodin, cantonné à un rôle mineur en quatrième ligne, n’amène pas, pour l’heure, toute l’intensité qui fait sa force. Les kilos et les muscles que Gottéron perdrait en écartant le Suédois, il les récupérerait en faisant entrer en jeu Adrien Lauper.

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