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Hockey sur glace

Douze tests par mois plutôt qu’un vaccin

En National League, 10% des joueurs ont refusé la piqûre. Ils sont 4 à Gottéron. L’un d’eux explique pourquoi

LNA. Premier match de championnat du HC Fribourg-Gottéron contre HC Rapperswil-Jona, dans la nouvelle BCF Arena et remise des clés par l'Antre (société qui a construit la patinoire) aux dirigeants du club, avec les mesures sanitaires imposées par le Covid-19. Les joueurs de Gottéron. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 01.10.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

10 septembre 2021 à 00:06

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » C’est écrit noir sur blanc dans le concept de protection de la National et de la Swiss League: «Tous les joueurs, entraîneurs et membres du personnel doivent avoir un certificat Covid valide à tout moment.» Refroidie par la perspective de devoir aller se faire triturer la narine plusieurs fois par semaine, ou tout simplement convaincue par les bienfaits de la vaccination, une majorité des acteurs du championnat de Suisse est passée par la case piqûre.

Renseignements pris auprès de Swiss Ice Hockey, la couverture vaccinale chez les meilleurs hockeyeurs du pays avoisine les 90%. «Le taux de vaccination en National League est bien plus élevé que celui de la population suisse (un peu plus de 50%, ndlr)», relève Raphaël Berger. En bon patron d’entreprise qui ne veut pas revivre un championnat aussi boiteux que le précédent, le directeur général de Fribourg-Gottéron a recommandé aux joueurs ainsi qu’à tout le personnel de se faire vacciner.

«L’étau se resserre»

Si Julien Sprunger (lire ci-dessous) et la plupart de ses coéquipiers ont répondu favorablement à la campagne mise en place directement par le club, certains Dragons ont refusé. Encadrement compris, ils sont six, au sein de la première équipe, à ne pas avoir franchi le pas. Quelles sont leurs motivations? Leurs craintes? Nous en avons approché deux cette semaine malgré cet avertissement récurrent: «Ouh là là, c’est un sujet compliqué à aborder, surtout après ce qui est arrivé à Granit Xhaka. Bon courage!»

Première tentative, premier refus. «C’est du domaine privé et je préfère ne pas en parler. Désolé…» Sorti du vestiaire où il vient juste de subir le deuxième des trois contrôles antigéniques auxquels il doit s’astreindre à un rythme hebdomadaire, Dave Sutter veut bien donner son avis sur cette thématique qui divise. Un examen sérologique lui ayant détecté des anticorps, le défenseur de 29 ans n’aurait besoin que d’une dose pour prendre congé du coton-tige. «Ce qui me dérange dans la vaccination, c’est la quasi-obligation et la privation de libertés pour une partie de la population. En plus, j’ai déjà des anticorps…»

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