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Hockey sur glace

Christian Dubé. «Difficile de mener les deux fonctions à bien»

Christian Dubé abandonnera sa casquette de directeur sportif en avril prochain pour ne rester que coach

Christian Dube et ses hommes ont obtenu le nul lors du match aller des huitièmes de finale de la Champions League à Mikkeli contre JukuritPATRICK B. KRAEMER/© KEYSTONE / PATRICK B. KRAEMER

22 juin 2023 à 22:58

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Au lendemain de l’annonce du départ d’Alain Berset, un autre personnage public fribourgeois connu pour son amour des couvre-chefs s’apprête à tourner la page. Directeur sportif de Fribourg-Gottéron depuis 2015, Christian Dubé quittera son poste en avril 2024 pour ne rester que l’entraîneur des Dragons. Le club l’a annoncé jeudi, à la surprise générale, même s’il est vrai que la double casquette ne faisait plus l’unanimité à l’interne depuis plusieurs mois. A l’heure du bilan, conscient du phénomène d’usure, le Canadien avait lui-même exprimé des doutes quant aux bienfaits du maintien de ce régime d’un autre temps.

Renégocié il y a une année, quelques semaines après une saison emballante, son contrat lui garantissait les pleins pouvoirs à Saint-Léonard jusqu’en 2025. Mais ça, c’était avant l’échec retentissant du mois de mars face à Lugano et la remise en question générale qui a suivi. Alors que l’entente liant les deux parties sera scindée au terme de la prochaine saison, un nouveau directeur sportif fera son apparition dans l’organigramme. La fin d’une ère et d’une façon de faire qui avait ses avantages mais aussi ses limites.

«Réflexion commune»

«Nous sommes arrivés à la conclusion que c’était mieux pour l’organisation qu’une nouvelle personne apporte de nouvelles idées. Le dénouement de la dernière saison a démontré combien il pouvait être difficile de mener les deux fonctions à bien sur la durée», confie Christian Dubé, qui assure que rien ne lui a été imposé. «Si je veux vivre jusqu’à 70 ans, il me faut tirer le frein à main. La charge de travail est conséquente. Ce n’est plus comme dans les années 90.»

Le discours a passablement évolué en 12 mois. Le contexte et le rapport de force également. S’il n’a pas eu à choisir entre ses deux postes un couteau sous la gorge, le Québécois de 46 ans, fragilisé par la fin de saison en queue de poisson, a quand même été invité à la réflexion. «Elle était commune», insiste-t-il, expliquant que le rôle de coach lui convient mieux à l’heure actuelle. «Je m’épanouis davantage à la bande. J’aime les émotions que ce métier procure.»

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