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Hockey sur glace

Fribourg-Gottéron. Deux éclairs pour plier l’affaire et battre Rapperswil-Jona

Fribourg-Gottéron n’a pas brillé contre Rapperswil-Jona, mais, grâce à un solide Reto Berra, il l’a quand même emporté. «On ne méritait pas de gagner», estime l’entraîneur Christian Dubé.

Le gardien Reto Berra, qui reçoit le soutien d’Andreas Borgman (74), a eu du travail plein les bras face à Jordan Schroeder et les Saint-Gallois. © Keystone

27 janvier 2024 à 16:30

Temps de lecture : 1 min

Dans le sport, on dit que les grandes équipes trouvent toujours un moyen de gagner, même lorsqu’elles ne jouent pas bien. Dominé par Rapperswil-Jona vendredi devant son public, qui avait été autrement gâté ces dernières semaines, Fribourg-Gottéron a néanmoins réussi à empocher les trois points (3-2). Est-ce à dire que les Dragons forment une grande équipe? A voir le scénario du match contre les Saint-Gallois, on serait tenté de répondre par l’affirmative, mais au vu du contenu, on va attendre l’heure de vérité et le début des play-off pour porter un jugement définitif.

Gottéron est une meilleure équipe que Rapperswil. Cela se voit au classement, sur le papier et aussi sous les casques. Les Fribourgeois, impressionnants à domicile, ont-ils pensé que la venue des Lakers ne serait qu’une formalité? «Probablement», répond l’entraîneur Christian Dubé, plutôt remonté après «une ostie de match», comprenez un match de m… une fois passé le traducteur québécois-français. «On ne méritait pas de gagner! Merci Reto», ajoute le coach des Dragons.

Un manque d’énergie

Parfait durant 48 minutes, Reto Berra a sauvé la mise des siens à de nombreuses reprises. Ce ne sont pas les Schroeder, Cervenka, Cajka et autres Jensen qui se sont tous cassé les dents sur le dernier rempart fribourgeois qui nous contrediront. Dominé dans le jeu, Gottéron a subi durant la majorité de la partie. «Nous n’étions pas trop là… Il nous manquait de l’énergie. C’était mort sur le banc, comme dans la patinoire. On n’a pas su finir nos checks pour enflammer la rencontre», regrette Sandro Schmid, qui a disputé vendredi son 250e match avec les Dragons.

«Ce n’était pas très beau à voir», corrobore Killian Mottet. «Venu avec trois étrangers derrière, Rapperswil a bien joué défensivement. Nous n’avons pas pu déployer notre vitesse, qui est notre atout», poursuit l’ailier. Et c’est finalement sur une des très rares fulgurances de la soirée que Christoph Bertschy a pu ouvrir le score. Un splendide tir du poignet dans la lucarne, suivi… 29 secondes plus tard, d’un solo victorieux de Lucas Wallmark. Deux éclairs – dans une partie bien terne – qui ont suffi à plier l’affaire. «Après, on a voulu gérer cette avance et tenir ce résultat. Malheureusement, on prend deux buts en fin de match sur des mauvais changements de ligne», déplore Mottet. Revenus à 3-2, les visiteurs ont poussé jusqu’au bout, sans parvenir à égaliser.

Attention à la claque

Fâché de l’attitude de ses joueurs, qui se devaient de réagir après la défaite de samedi passé à Genève, Christian Dubé ne se montre pas autrement surpris. «Tu joues à la maison, contre une équipe de bas de classement, tu penses que tu vas gagner sur un patin. Nous, on a joué sur une moitié de patin… On a gagné mais si on continue comme ça, on va se ramasser une sacrée claque», avertit le technicien fribourgeois, qui n’a pas demandé de temps mort, ni modifié ses lignes pour tenter de réveiller ses troupes. «J’ai eu deux temps morts de 18 minutes (entre les tiers, ndlr) et ça n’a rien changé! Les lignes, ça n’allait pas quand je les changeais l’an passé et ça ne va pas quand je ne les change pas maintenant», lâche-t-il.

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