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Hockey sur glace

Revue de presse. des Fribourgeois si inoffensifs que ça?


Jérémy Rico

Jérémy Rico

9 avril 2022 à 12:52

Que l’on lise la version alémanique du Blick ce samedi matin, que l’on ouvre le Tages-Anzeiger ou que l’on s’invite sur le site internet de la Neue Zürcher Zeitung, rien n’y change. Les trois médias zurichois entament tous leur analyse de la victoire des ZSC Lions ce vendredi soir de la même manière: en parlant de Jakub Kovar. Et pour cause: annoncé malade, le portier zurichois a été remplacé par le Fribourgeois des Lions, Ludo Waeber. Décisif en quart de finale face à Bienne, avec 94,25% d'arrêts, le Tchèque devait a priori laisser un vide derrière lui.

Cela n’a toutefois pas été le cas, s’accordent à dire les trois médias zurichois. «Une chose tout d'abord: Waeber a bien fait son travail dans la patinoire où il a grandi», écrit par exemple Daniel Germann sur nzz.ch. «Le but zurichois n’a, étonnamment, que rarement été mis en danger», poursuit le journaliste, dont l’analyse est la plus intéressante sur ce point. Selon lui, les Fribourgeois «n’ont pas été à la hauteur de leur réputation d'équipe dangereuse sur le plan offensif». Il en veut pour preuve le jeu de puissance des Dragons, tellement efficace face à Lausanne, mais muet ce vendredi. Et si cela était en fait dû à la rigueur défensive de Zurich? L’hypothèse est soulevée par Daniel Germann, qui rappelle au passage que les Lions étaient déjà parvenus, en quart de finale, à faire mentir la réputation d’équipe offensive de Bienne.

DiDo et Sprunger bien seuls

Les Fribourgeois étaient-ils si peu dangereux offensivement? Dans le Tages-Anzeiger, Simon Graf parle plutôt d’un match «tactique» et souligne tout de même la belle prestation de deux Dragons: Chris DiDomenico et Julien Sprunger, omniprésents selon le journaliste. Qui met par contre le doigt sur un effet de bord de l’absence de Jakub Kovar. Sans son gardien étranger, le coach Rikard Grönborg a en effet pu aligner un attaquant importé supplémentaire. Son choix s’est porté sur Garrett Roe, coupable d’une erreur fatale dans la série contre Bienne et qui «brûlait d'envie de se racheter à chaque intervention», selon Simon Graf, pour qui la présence de l’Américain a offert un autre visage offensif à l’équipe zurichoise et «plus d'options pour mettre les Fribourgeois en difficulté».

Reste qu’au terme de la partie, ce n’est pas le trio de Roe qui a été le plus efficace face aux Dragons, mais bien celui 100% suisse formé par Malgin, Andrighetto et Hollenstein. Le premier nommé est d’ailleurs, logiquement, élu homme du match par le Tages-Anzeiger, le Blick et La Liberté. Et le mot de la fin à Daniel Germann de la NZZ, qui souligne la ferveur du public fribourgeois: «Malgré la défaite, les fidèles supporters ont fêté leur équipe longtemps après le match. La série n'est pas encore décidée après ce seul match.»

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