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Hockey sur glace

Derrière les regrets, des promesses

Malgré la courte défaite concédée devant le champion olympique en titre, la Suisse a envoyé des signaux encourageants


Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

9 février 2022 à 19:12

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » «C’est une défaite amère, en plus sur un score bête. 1-0, pff…». Échappée de la bouche masquée de Reto Berra, l’onomatopée résume bien la frustration du camp suisse. Battus de peu par le Comité olympique russe (ROC) ce mercredi après-midi à Pékin, les hommes de Patrick Fischer ont lancé leur tournoi olympique avec la manière, mais sans le résultat. Il aura manqué du réalisme et quelques millimètres à Fabrice Herzog, qui a ajusté le poteau plutôt que le fond du but ouvert (57e), pour que la Suisse chipe un point, voire deux, à cette Sbornaja portée par la vitesse et les arabesques de sa ligne de parade.

Si Mikhail Grigorenko, Vadim Shipachyov et Nikita Gusev ont donné le tournis à la défense helvétique, ils ont souvent trouvé sur leur chemin la crosse d’un Reto Berra malin et inspiré. Le seul à avoir trompé la vigilance du gardien de Fribourg-Gottéron, préféré à Leonardo Genoni, est… Enzo Corvi, dont la reprise malencontreuse du tibia a permis à Anton Slepyshev d’ouvrir le score à 3 secondes de la première sirène. Rageant. «Le goal que nous recevons, c’est typiquement celui qui te fait perdre un match. Nous aussi, nous devons en marquer des comme ça», soupire Gaëtan Haas. Pff…

L’attitude et l’état d’esprit

Les regrets de l’équipe de Suisse vont de pair avec les promesses qu’elle a laissé entrevoir. Affichant une attitude autrement plus conquérante qu’à PyeongChang il y a quatre ans, les joueurs de National League ont tenu la cadence imprimée par leurs prestigieux homologues de KHL, arrivés en Chine avec l’étiquette de favoris.

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