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Hockey sur glace

Comme un lendemain d’hier pour les joueurs de Gottéron

Quelques heures après son marathon de 4 h 24, Gottéron était déjà de retour à la tâche. Objectif: régénération

Acte 3 des play-off entre Gotteron et Lausanne Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 29.03.2022Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

31 mars 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Sur le sol imbibé de bière, reliquat du but libérateur tombé à 0h24, des gobelets vides jonchent les coursives menant aux vestiaires. Comme un lendemain d’hier, la gueule de bois en moins, la BCF Arena se réveille doucement d’une nuit d’ivresse cantonale qui a vu Fribourg-Gottéron s’imposer (3-2) à la 105e minute de l’acte III de son quart de finale qui l’oppose à Lausanne. Le héros de la soirée n’est pas là. A l’instar de certains Dragons, Philippe Furrer a profité de la journée de congé de mercredi pour se remettre tranquillement de ses émotions et de l’effort herculéen.

Tandis qu’une poignée de Fribourgeois a griffé la glace (Galley, Rantakari, Bougro, Jobin et DiDomenico), Rossi et Diaz ont privilégié le décrassage à la course autour du premier anneau de la patinoire. D’autres, à l’image d’Adrien Lauper, qui «s’est réveillé en ayant l’impression d’avoir joué 40 minutes», signe que la tension fut intense pour tout le monde, se sont contentés d’un tour au fitness. «Les besoins en termes de récupération sont différents chez chacun. Si j’étais joueur et que j’avais joué un tel match, je serais resté à la maison», affirme Christian Dubé, un entraîneur forcément soulagé par la tournure des événements mais claqué. «Je suis un gars émotionnel, ça me coûte beaucoup d’énergie de pousser l’équipe, crier et bouger derrière le banc. Je me sens limite plus cramé que lorsque j’étais moi-même sur la glace…»

Moins 4 kg sur la balance

Alors que le coach des Dragons s’est endormi à 4h, «en pensant déjà aux ajustements nécessaires pour le quatrième match», qui a lieu ce soir (20h), d’autres n’ont pas eu de peine à tomber dans les bras de Morphée. «L’adrénaline était bien présente, mais la fatigue a pris le dessus. Je me suis posé devant la télé en rentrant, j’étais là sans être là», raconte Benoît Jecker, à qui il n’a manqué que cinq secondes sur la glace mardi soir – ou plutôt mercredi matin – pour atteindre la barre des 30 minutes de jeu.

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