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Hockey sur glace

Comme s’il n’était jamais parti

Les retrouvailles entre Gottéron et Greg Mauldin ont souri à l’Américain, vainqueur avec Stavanger (0-1).

Greg Mauldin, de retour à Gottéron; L'Américain de Gottéron rend visite à Fribourg avec son équipe norvégienne Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 03.09.2022Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Mélanie Gobet

Mélanie Gobet

4 septembre 2022 à 20:33

Hockey sur glace» Lu sur le compte Twitter d’un supporter de Gottéron: «C’était fun de te revoir jouer à Fribourg, Greg Mauldin. J’aurais souhaité, d’une certaine manière, que ton tir dans la cage vide ne soit pas sauvé.» Sans l’intervention de Ryan Gunderson sur sa ligne à 3 secondes de la sirène finale, l’Américain aurait fêté son retour sur les bords de la Sarine par un but. Il se contentera largement de la victoire des siens (0-1) et de l’accueil de son ancien public. Autant marquer les esprits qu’un goal anecdotique. Invité à effectuer le tour d’honneur aux côtés de Julien Sprunger et consorts, rappelé sur la glace encore et encore sous les yeux incrédules de ses coéquipiers des Stavanger Oilers, «Barracuda», alias Mister T, a fini par la quitter après cinq bonnes minutes d’intense communion.

Des retrouvailles trop courtes au goût du kop fribourgeois, qui, en ultime recours, a dépoussiéré la «Kiwi dance» de son répertoire. Et la coqueluche de lâcher aussitôt son prix de meilleur joueur pour aller ressusciter à la perfection la chorégraphie de Joel Kwiatkowski. Comme s’il n’était jamais parti.

«Tu n’oublies pas ce genre de choses. Ce public est fou. J’aurais aimé rester plus de 24 heures pour pouvoir montrer la ville à mes collègues, afin qu’ils puissent mieux comprendre pourquoi cet endroit est si particulier», s’exclame-t-il, très ému par les marques d’affection qui lui ont été témoignées. «Mon premier goal en NHL était spécial. Mais ce qui s’est passé aujourd’hui…» Il marque un temps d’arrêt. «Ce moment sera gravé en moi toute ma vie.»

«Ce moment sera gravé en moi toute ma vie.»
Greg Mauldin

Retraité, un an et demi

Parti le cœur lourd de Fribourg en 2017, après une cinquième et dernière saison marquée par des blessures et par un sauvetage en finale des play-out, le natif du Massachusetts a eu droit au retour dont il rêvait. Pour concrétiser ces retrouvailles sur la glace, il lui restait un recours, un seul. Pas l’Agence tous risques, série américaine à la base de son surnom, mais la Ligue des champions. «Lors du tirage au sort, le premier message que j’ai reçu était de Julien Sprunger. C’est lui qui m’a appris que Stavanger et Gottéron, mes deux maisons, se trouvaient dans le même groupe.» Une maison qui s’est métamorphosée en son absence. «C’est incroyable ce qu’ils ont réussi à faire avec la rénovation. J’ai montré des photos de l’ancienne patinoire aux gars pour qu’ils se rendent compte de comment c’était avant.»

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