David Aebischer découvre la Ligue des champions. «C’est autre chose que les matches amicaux»

Tomber sur Fribourg-Gottéron en Finlande sans s’y attendre. Il fallait le faire. Hasard du tirage au sort et du calendrier de la Ligue des champions, les Dragons et les Lakers de Rapperswil, respectivement troisièmes et quatrièmes du dernier exercice de National League, se sont croisés à Tampere. Alors que les Fribourgeois ont affronté – et battu – Ilves vendredi soir, les Saint-Gallois se frotteront à Tappara, l’autre formation de la ville, ce samedi. David Aebischer et ses coéquipiers ont profité de leur première soirée dans l’hôtel de la Nokia Arena pour aller «zieuter» depuis une loge leur concurrent au top 6. Après tout, autant regarder du hockey en live qu’une émission en finnois tout seul dans sa chambre. «On suit le match comme de simples spectateurs, sans analyser les forces et faiblesses dans le détail. Mais on voit directement que Gottéron a de bons joueurs et une bonne équipe, ce n’est pas une surprise», a commenté le défenseur de bientôt 22 ans lors de la deuxième pause.

Troisième de son groupe, «Rappi» vient d’enchaîner trois défaites, dont une dernière frustrante à Munich jeudi. «Nous avons perdu en prolongation non sans avoir mené 4-2», soupire le N°26.  Il faut dire que pour leur première campagne européenne, les Lakers ont tiré du lourd. «Nous avons le champion d’Allemagne (Munich), le champion de Slovaquie (Bratislava) et le champion de Finlande (Tappara), qui plus est finaliste de la dernière édition de Ligue des champions», rappelle le Lacois, conquis par l’expérience malgré les mauvais résultats. «C’est autre chose que les matches amicaux. On voit une vraie différence de niveau. Je me réjouis de voir ce que ça va nous apporter pour le début de championnat.»