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Hockey sur glace

Raphaël Berger. «A terme, il y aura un rééquilibrage»

Le nombre d’étrangers autorisés en National League passera de quatre à sept dès la saison 2022/2023

Conférence de presse avec les autorités et les responsables du HC Fribourg-Gottéron pour la reprise du hockey. Gottéron a obtenu le feu vert de la préfecture et pourra accueillir 5160 spectateurs sous certaines conditions. Ici Raphaël Berger, Directeur général HC Fribourg-Gottéron. Photo Lib / Aldo Ellena, Fribourg, 14.09.2020Aldo Ellena/Aldo Ellena/La Liberté

Aurélie Yuste

Aurélie Yuste

29 janvier 2021 à 21:17

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » La réforme de la National League s’accélère. Ce vendredi, les douze actionnaires - pour autant de clubs - ont voté l’augmentation du nombre d’étrangers. A partir de la saison 2022/2023, chaque équipe pourra aligner simultanément sept mercenaires, contre quatre aujourd’hui. D’autres règlements, à commencer par celui du fair-play financier, doivent encore être signés, de même que la convention des actionnaires. Représentant de Fribourg-Gottéron dans ces discussions, le directeur général Raphaël Berger revient sur ces changements qui n’ont pas fini de faire couler de l’encre.

L’heure de la grande réforme
 
Pourquoi sept étrangers et non dix comme évoqué ces derniers mois dans la presse?
Raphaël Berger. Parce que dix, c’était juste une idée. Nous avons aussi envisagé le passage à neuf, huit, sept, six étrangers, voire un nombre variable en fonction du nombre d’équipes (le champion de Swiss League sera directement promu lors des deux prochaines saisons s’il remplit les critères, ndlr). Les fuites d’informations n’étaient pas complètes. Nous sommes tombés d’accord sur ce consensus, à savoir un nombre intermédiaire entre les extrêmes qui avaient été cités. Si les clubs pourront engager autant d’étrangers qu’ils le souhaitent (la limite est actuellement fixée à huit, ndlr), le fait qu’ils payeront à l’avenir leur licence - c’est déjà le cas pour un joueur suisse, mais pas pour un étranger - devrait autoréguler la chose. Les garde-fous existent.
 
En quoi ce «consensus» améliorera la situation de Gottéron et consorts?
Cela permettra d’accueillir les joueurs de plus de 22 ans qui perdront leur statut de «licence suisse» tout en intégrant l’accord existant avec la NHL (Zurich peut évoluer avec cinq étrangers en raison du départ de Pius Suter à Chicago, ndlr). Nous aurons par ailleurs plus de souplesse puisque nous ne serons plus obligés d’engager tel ou tel joueur à n’importe quel prix. En temps normal, toutes les équipes utilisent toutes leurs licences étrangères. Pourquoi? Parce qu’il n’y a actuellement pas assez de joueurs suisses pour former un contingent de 25 ou 26 professionnels. Même des grands clubs comme Zurich n’y échappent pas. Cela donnera donc un peu plus de pouvoir aux employeurs face aux joueurs, qui tiennent le couteau par le manche lors des négociations de contrat.

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