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Football. Sonny Henchoz, de retour là où tout a commencé

Fils de Stéphane et défenseur à Young Boys, Sonny Henchoz est à Manchester pour affronter City en Youth League.

De temps à autre, Sonny Henchoz s’entraîne avec la première équipe d’YB. © Jean-Baptiste Morel

6 novembre 2023 à 23:50

Temps de lecture : 1 min

Football » Au moment du tirage au sort, il n’y a pas que le caissier et les cadres de Young Boys qui se sont délecté de la perspective de défier Manchester City, champion d’Europe en titre et référence absolue du beau jeu en 2023. Parce que la «une» s’est hissée en phase de groupes de la Ligue des champions, la relève du club bernois a droit aux mêmes adversaires dans le cadre de la Youth League, cette Ligue des champions réservée aux moins de 19 ans. Des nombreux Fribourgeois qui tenteront de prendre leur revanche sur les Citizens, nets vainqueurs du match aller à Berne (0-4), il en est un pour lequel la rencontre aura une saveur toute particulière.

Les quatre premières années de sa vie, Sonny Henchoz les a passées à 60 km de là, à Liverpool, où son père, Stéphane, reste une icône. «J’ai pu me rendre compte de sa notoriété les fois où je suis revenu à Anfield à ses côtés. A l’aéroport déjà, il a généralement droit à une petite blague lorsqu’il montre son passeport», s’amuse le fiston, qui n’a pas oublié le sien. Parti ce lundi pour Manchester dans le même vol que la première équipe pendant que sa maman, Catherine, voyageait au milieu des supporters bernois et des journalistes, le défenseur central de 18 ans foulera, si son coach le veut bien, la pelouse impeccable du Joie Stadium (7000 places) cet après-midi dès 14 h. «Beaucoup d’amis que je me suis faits sur place seront dans le stade. L’Angleterre, c’est toujours spécial. Mais dire que je reviens à la maison, ce serait un poil exagéré.»

Voisin de «Stevie G»

De la banlieue chic de Liverpool, qu’il a quittée peu après la fin de carrière de son père en 2008, Sonny Henchoz ne garde que des bribes de souvenirs. «Les maisons rouges, le fish and chips du vendredi à l’école, où je me rendais dans mon petit uniforme vert: il me reste quelques trucs en tête, peut-être aussi grâce à des photos que j’ai revues, mais pas grand-chose au final…» S’il a goûté, dans les bras de sa maman, à l’ambiance survoltée du Celtic Park, au charme très british de Wigan et au kick and rush des Blackburn Rovers, le No 5 des M21 d’YB n’a jamais vraiment vu à l’œuvre sa source d’inspiration. «Même en vidéo, il est assez compliqué de retrouver des archives de lui», regrette Sonny Stéphane (son deuxième prénom) Henchoz, pour qui porter la tunique rouge des Reds représente l’objectif ultime. Peut-il en être autrement? «Cela dit, faire aussi bien que mon père s’annonce très compliqué, alors prenons une étape après l’autre. Déjà, je serais super content si j’arrive un jour à m’imposer en Super League avec YB, le club de référence en Suisse», dévoile l’étudiant de l’école de commerce Feusi, dont le contrat semi-professionnel court jusqu’en 2025.

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