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Football

Super League. Remplaçant au LS, Thomas Castella ne s’affole pas

N’étant plus titulaire dans les buts du Lausanne-Sport depuis la fin août, le Fribourgeois prend son mal en patience, convaincu que son heure viendra à nouveau.

Voilà bien longtemps que Thomas Castella n’a plus serré un ballon dans ses bras en compétition. © Keystone

30 janvier 2024 à 13:50

Temps de lecture : 1 min

Il ne fait pas bon être un gardien fribourgeois sur les bords du lac Léman. A l’image de Gauthier Descloux en hockey sur glace, au placard avec Genève-Servette, Thomas Castella ne joue plus au Lausanne-Sport. Titulaire au tout début de la saison de Super League, le doyen du vestiaire a perdu son trône au soir d’une douloureuse défaite face à Winterthour (2-5), après 5 journées seulement, au profit de Karlo Letica.

A peine arrivé dans la capitale vaudoise, le Croate de 26 ans imposait son double mètre dans le but vaudois. «Je le vis avec sérénité, assure sa doublure. Avec l’âge, on gère différemment une situation comme celle-ci. Il est plus facile d’avoir une vision à moyen, voire long, terme quand tu as 30 ans que lorsque tu débutes dans le milieu.»

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Le nombre de matches officiels de Thomas Castella sous le maillot du LS.

Thomas Castella parvient d’autant mieux à relativiser qu’il est déjà passé par là. Délogé par Mory Diaw à la fin de l’exercice 2019-2020, le Sarinois avait été contraint d’assister aux exploits de ce dernier depuis le banc des remplaçants. Ce n’est que deux ans plus tard, au moment même où l’international sénégalais négociait son départ vers Clermont, en Ligue 1, que le portier formé au Team AFF retrouvait la lumière.

Hiérarchie établie

Tombés en Challenge League en mai 2022, le LS et son dévoué serviteur n’ont mis que 12 mois à remonter la pente, main dans la main, pas après pas. Période durant laquelle Thomas Castella, après s’être remis à toute vitesse d’une fracture du cubitus, prolongeait de cinq ans l’aventure entamée officiellement en 2012.

Mais visiblement pas tout à fait convaincu par la régularité de son numéro un, qui s’était pourtant illustré tant à Berne qu’à Bâle au mois d’août, Ludovic Magnin lui a mis un sérieux concurrent dans les pattes. Amorcée le 2 septembre à Saint-Gall, la passation de pouvoir s’est confirmée les semaines suivantes. Toutes les minutes de jeu, y compris en Coupe de Suisse, ont atterri dans les gants de Karlo Letica, que le grand public avait pu voir à l’œuvre en Ligue des champions en 2018.

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