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Football

Yvon Mvogo.  «Pour moi, c’est une récompense»

Titulaire et victorieux contre Andorre mardi soir, Yvon Mvogo tire le bilan de sa semaine avec la Nati

Yvon Mvogo n’avait plus défendu la cage de l’équipe de Suisse depuis juin 2021. © Keystone

14 septembre 2023 à 01:40

Temps de lecture : 1 min

De toute sa déjà longue carrière, Yvon Mvogo n’aura peut-être jamais été aussi peu sollicité lors d’un match de football. Titularisé mardi soir contre Andorre en rencontre de qualification pour l’Euro 2024 à Sion, le Fribourgeois n’aura vu pas vu l’ombre d’un seul Andorran rôder dans sa surface de réparation, ni encore moins avec le ballon au pied. Pour sa cinquième cape sous le chandail national, le portier marlinois de 29 ans aura ainsi passé une soirée pépère en Valais, une soirée où, hormis deux ou trois relances au pied et à la main, il n’a strictement rien eu à faire… Et où, dommage pour lui, il n’a pas eu la moindre occasion de démontrer l’étendue de ses talents dans la «lutte» qui l’oppose à Gregor Kobel pour le poste de numéro deux derrière Yann Sommer. Pas de quoi pourtant gâcher le plaisir du portier du FC Lorient, lequel a accepté de faire le bilan de sa semaine avec l’équipe de Suisse dans les couloirs de Tourbillon.

Comment vit-on un rencontre telle que celle face à Andorre où il n’y a strictement rien à faire?

Yvon Mvogo: Ce genre de match est le pire pour un gardien. Tu sais que l’équipe en face est venue là pour défendre et que tu n’auras pas beaucoup de travail. C’est compliqué, c’est un match piège parce que tu dois rester très concentré afin de ne pas être pris à défaut si le danger arrive. Avec l’aide de ma défense et de mes coéquipiers qui ont livré un super job défensif, j’ai su le faire…

A propos de concentration, y a-t-il une méthode ou un truc spécial pour la maintenir à son maximum durant 96 minutes, comme ce fut le cas mardi soir?

Le seul truc, c’est la communication. Tout le temps parler avec les coéquipiers, tout le temps diriger me permet de rester dans le match, de demeurer focalisé sur ce que j’ai à faire… Je me suis également souvenu de ce qu’il s’est passé contre la Roumanie (2-2) au mois de juin et au Kosovo samedi passé (2-2). Les deux fois on menait, avant de se faire remonter dans les dernières minutes de jeu. C’était donc important pour moi de maintenir le clean sheet afin d’éviter que cela se reproduise. Mon truc a été de toujours recadrer mes défenseurs. Je leur ai dit: «Les gars, ce soir, il ne se passe rien, on ne laisse rien passer.» Franchement, je les félicite, ils ont vraiment bien bossé.

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