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Football freestyle. Marc Jonin, de la pub Nike au Cirque Knie

Freestyler parmi les meilleurs du monde, le Giblousien de 28 ans a été choisi pour faire la tournée 2024 des Knie. La grande aventure commencera officiellement le 15 mars, fin février à Rapperswil pour les répétitions.

Portrait de Marc Jonin, footballeur freestyle fribourgeois qui prépare sa tournée avec le Cirque Knie, ici au terrain de basket du BelluardJean-Baptiste Morel

8 février 2024 à 16:00

Temps de lecture : 1 min

Déjà, les 1, 2 et 3 novembre 2024 trottent dans un coin de sa tête, à défaut d’être entourés en rouge dans l’agenda qu’il n’a pas. Le temps d’un week-end d’automne, le Cirque Knie, monument du patrimoine national au même titre que Roger Federer, Stephan Eicher et la fondue, s’arrêtera au parc de la Poya, à Fribourg, pour sept représentations que Marc Jonin attend avec impatience. Il n’est pas le seul.

«Quand j’ai fait l’annonce sur mes réseaux sociaux, explique-t-il, j’ai senti un joli engouement. J’ai hâte d’y être, même si je sais que j’aurai probablement un peu plus de stress dans les pattes.» Et le Giblousien de 28 ans d’ajouter: «Sans rien savoir, mon père avait déjà acheté des billets. Au premier rang. Et quand je lui ai dit que, cette année, j’allais prendre part à la tournée, il a été très étonné puis m’a rétorqué qu’il ne fallait pas hésiter. Je crois qu’il était fier de moi. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue.»

Une première

Le football freestyle sous le chapiteau des Knie: une première. Mais une première qui va durer de mars 2024 à janvier 2025 et qui doit emmener la troupe d’acrobates, danseurs et autres jongleurs à laquelle Marc Jonin appartiendra bientôt de cantons en cantons et de villes en villes, 23 au total. Pourquoi lui? Et pourquoi pas? Champion de Suisse en 2019 et 2021, 12e des derniers mondiaux, le natif de Farvagny s’est depuis longtemps fait un nom dans le milieu: Marki, alias le roi du pixy stall, figure qui consiste à tenir le ballon sur la semelle alors qu’on est allongé sur le ventre.

«Chaque année, il y a un événement organisé par Red Bull et qui, de par la visibilité de la marque et les invités qui y participent, compte parmi les plus prestigieux du calendrier. J’y suis allé trois fois. Quand les Knie se sont intéressés à produire un numéro de freestyle et qu’ils ont vu qu’un Suisse était parmi les meilleurs, peut-être qu’ils se sont dit: tiens, on va regarder ce qu’il fait!» sourit Marc Jonin, avant de raconter la manière dont Géraldine Knie, la directrice artistique, est entrée en contact avec lui: «Le 1er janvier, j’ai reçu un message sur Facebook, quelque chose d’assez hasardeux, à tel point que je me suis demandé si ce n’était pas une blague. Mais non. J’ai donné mon numéro et cinq minutes plus tard, elle m’appelait.»

Timing parfait

Aussi flatté que surpris, l’account manager, issu de l’école de tourisme de Sierre, dit ne pas avoir hésité. Il était d’autant plus «chaud» que son CDD (contrat à durée déterminée) dans l’agence de communication et de publicité qui l’employait expirait à la fin janvier. Timing parfait. «Trois jours après le coup de fil, poursuit-il, j’étais invité à une représentation à Lucerne. Là, nous avons eu une première discussion. On m’a demandé comment je voyais la chose, s’il fallait que je fasse cela seul, à deux ou même à trois. Très vite, nous sommes tombés d’accord sur un duo. Déjà, ils avaient quelqu’un en tête et m’ont demandé si je le connaissais. J’ai pu confirmer qu’il n’y aurait pas de souci avec ce gars.»

Ce gars n’est autre que Sebastian Ortiz Hernandez: Boyka pour les intimes. Si Marc Jonin n’a pas son pareil au sol, le Colombien est réputé pour ses acrobaties sur les mains. «Dans le freestyle, chacun a ses gestes signatures. Il est intéressant de pouvoir collaborer avec quelqu’un qui n’a pas la même palette que soi. Nous allons pouvoir faire quelque chose de très complet», se réjouit-il déjà.

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