Logo

Football

Le FC Bulle est resté scotché dans les starting-blocks

Menés 2-0 après seulement six minutes, les Gruériens se sont finalement inclinés 3-1 à Breitenrain samedi. Désolant.

Robin Golliard, ancien du FC Bulle passé au Breitenrain, a marqué le premier but à la 5e. © Jean-Baptiste Morel-archives

1 octobre 2023 à 21:00

Temps de lecture : 1 min

Promotion League » Rigueur et concentration. Deux substantifs qui ont fait cruellement défaut au FC Bulle, particulièrement à sa charnière centrale, samedi à Breitenrain. Face à un adversaire d’un calibre équivalent à leur potentiel, les Gruériens se sont fendus d’une mansuétude hors du commun en offrant d’entrée de jeu un viatique de deux buts à leur hôte. Deux coups de massue concédés après six minutes déjà…

Ce break initial des Bernois, qui n’en attendaient pas autant, s’avérera irrémédiable. Au grand dam de Cédric Strahm: «Nous avions enfilé le costume du Père Noël. Cette entame désastreuse nous a plombé le match», se désole le technicien gruérien. «Si, trois jours plus tôt à Bienne, nous avions péché par passivité, aujourd’hui (samedi, ndlr), c’était des cadeaux, de la naïveté», martèle-t-il.

Bulle ne s’est jamais remis de sa mise en route plus que souffreteuse. Si la double torpille bernoise n’a pas coulé le frêle esquif gruérien, elle l’a fortement ébranlé. Au point qu’il a fallu patienter 40 minutes pour que la troupe bulloise reprenne ses esprits et dévoile son artillerie. Dès ce moment, elle donna enfin la réplique à des Bernois rigoureux, eux, disciplinés et qui ont su très rapidement s’investir dans le rôle de gestionnaires. Les assauts de Teixeira, Tayey, Bürgisser et Lahiouel restèrent lettre morte. Entre-temps, Killian Ropraz, par deux fois au moins, avait maintenu ses pairs dans la partie.

Bienveillance bis

Bien qu’animé de meilleures intentions après la pause, s’engageant enfin à fond dans l’impact physique imposé par son hôte, Bulle n’est pas parvenu à inscrire cette réussite qui eût instillé le doute dans les rangs adverses. Et, lorsque le coup de fusil de Sissoko, fraîchement rentré, fit mouche (83e, 2-1), la défense bulloise renouvela sa bienveillance sur l’engagement, oubliant Gomes, qui trompa l’infortuné Ropraz une nouvelle fois livré à lui-même. Break de nouveau en poche, Breitenrain s’épargna la tempête qui se profilait.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus