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Football

«Il y a encore du travail à faire»

Battu 2-0 à Baden sur deux grosses bévues défensives, le FC Bulle a de quoi se mordre les doigts

Match de football, promotion league, FC Bulle - YF Juventus. Blessure d'Arthur DeschenauxJean-Baptiste Morel

Mélanie Gobet

Mélanie Gobet

16 octobre 2022 à 16:36

Temps de lecture : 1 min

Promotion League» «C’est une équipe proche de nous au classement et j’espère que nous confirmerons les performances de nos trois derniers matches». Après deux succès 3-0 contre YF Juventus et Bienne et une courte défaite 2-1 face au leader Carouge, le tout en l’espace de sept jours, Lucien Dénervaud n’a pas vu son vœu se réaliser. Non, le FC Bulle n’a pas confirmé samedi à Baden. Dans le magnifique petit stade d’Esp, le choc entre les deux néopromus de Promotion League a en effet tourné en défaveur des visiteurs, vaincus 2-0. 

D’ordinaire placide, d’ordinaire adepte du verre à moitié plein plutôt que de celui à moitié vide, Lucien Dénervaud n’affichait pas, lui non plus, son meilleur visage à l’heure de décortiquer ce revers qui, avec une pincée de réalisme offensif en plus et un zeste d’approximations défensives en moins, aurait pu avoir une saveur largement moins amère: «Quand tu ne mets pas au fond tes occasions et que tu offres des buts à l’adversaire, tu ne peux pas gagner. Ce n’est pas plus compliqué que ça», soupire l’entraîneur gruérien.

Dénervaud frustré

Des occasions, le FC Bulle en a eu. Principalement au cours d’une première mi-temps où, après avoir essuyé sans dommages la tempête Baden durant les quatre premières minutes de jeu et évité le pire grâce à trois interventions de Killian Ropraz, il aurait pu, dû, ouvrir la marque. D’abord par Maxime Afonso dont l’envoi, dans un angle fermé et à sa décharge (12e), a été détourné par le portier Hübel… Ensuite par Arthur Deschenaux qui, parfaitement lancé en profondeur par Vedad Efendic, a trop croisé son tir à l’entrée des 16 mètres (14e)… Et enfin par ce même Vedad Efendic, dont la tentative sur contre a été repoussée, encore une fois, par l’excellent Hübel. D’où la frustration de Lucien Dénervaud: «Si Arthur marque à la 14e, ça change tout», grommelle le coach de Bouleyres, avant de fustiger le manque de tranchant de sa formation: «On aurait pu jouer encore un moment avant de marquer ce soir», peste l’ancien meilleur buteur de première ligue.

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