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FC Schoenberg s'incline. Goliath était trop fort pour David

La défaite 1-10 sans appel face à Young Boys n’a en rien gâché la fête organisée par le FC Schoenberg

Young Boys était bien trop fort pour Blerton Sefa et ses coéquipiers, ce qui n’a pas empêché les 4850 spectateurs réunis à Saint-Léonard de profiter d’un premier tour de Coupe de Suisse festif.

22 août 2022 à 04:01

Football » L’issue était déjà connue même si le rêve du Petit Poucet est toujours de croquer l’ogre au premier tour de la Coupe de Suisse. Mais hier, le FC Schoenberg, pensionnaire de 2e ligue, n’a pas connu le miracle de sortir le gros, en l’occurrence Young Boys, leader de Super League. Une défaite lourde, mais logique au vu des forces en présence. «Le but est de tenir le plus longtemps possible», disait l’entraîneur Shqiprim Sefa avant la rencontre. Le plus longtemps possible, cela a été huit minutes. Le temps pour Alexandre Jankewitz de décocher une frappe puissante qui a trompé le pauvre Blerton Sefa. Un gardien qui a eu du travail et qui l’a très bien fait malgré les huit buts encaissés.

«Le but est de tenir le plus longtemps possible»
Shqiprim Sefa

Car oui, la formation fribourgeoise a sombré face à des Bernois (trop) rapides. «J’ai été surpris que le bloc de Schoenberg soit si haut, relève Raphael Wicky, l’entraîneur de Young Boys. Cela nous a permis de trouver des espaces dans leur dos.» Les Bernois en ont abusé pour mener déjà 0-7 à la mi-temps.

Un but pour l’histoire

La messe était dite, oui, mais le soutien populaire a perduré. Et le public a explosé sur la réduction du score signée Michael Faria da Silva. Les 4850 spectateurs, y compris les Bernois, ont applaudi la réussite de la tête du plus petit élément de Schoenberg à la 68e. «Ne me demandez pas pourquoi, mais j’étais sûr de l’avoir, sourit le buteur. Pourtant, je n’arrivais pas à y croire une fois le ballon au fond. Quel sentiment de malade!»

Malgré la défaite finale sur le score de 1-10, un mot revenait dans toutes les bouches: la fierté. «Le fait de vivre ça, devant plus de 4800 personnes… c’est un sentiment indescriptible», souffle Robyn Chirita qui avait réalisé une partie de ses classes à Young Boys. «J’ai côtoyé certains de ces gars, c’est bizarre. Là on a vu le gouffre qui nous sépare de l’élite.»

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