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Football

Face à Young Boys, deux Fribourgeois affrontent leur club formateur

Les Fribourgeois Golliard et Pereira affronteront YB, leur ancien club, avec Breitenrain en Coupe de Suisse.

Avant de retrouver YB en Coupe de Suisse avec Breitenrain, Robin Golliard avait retrouvé ses anciens coéquipiers du FC Bulle en match amical à Bouleyres en juillet dernier.

17 août 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Coupe de Suisse » Ils sont prêts, fin prêts à disputer ce 32e de finale de Coupe de Suisse. Un parfum particulier qui se répand partout dans le canton de Berne et bien au-delà. Entre le Petit Poucet, le FC Breitenrain, et son meilleur ennemi, Young Boys, le cœur de Robin Golliard et Fabiano Pereira tanguera sûrement, eux qui ont suivi toute leur formation à YB, avant de rejoindre Breitenrain.

Avant de relater ce match important, il faut tout de même évoquer l’histoire des deux Fribourgeois. Le parcours a d’abord commencé au Team AFF chez les moins de 16 ans, où ils ont disputé leur première rencontre comme coéquipiers. «La première fois qu’on s’est vu, ça devait être en M13. Mais pour ce premier match avec les M16, Robin avait mis quatre buts et j’avais fait deux assists», commence Fabiano. «Oui, c’est juste. C’était à Fribourg contre Carouge», complète Robin avant de préciser: «Contre l’actuel gardien du FC Sion, Timothy Fayulu!»

En plus des vestiaires, ils ont aussi côtoyé les mêmes bancs d’école. Ceux du Collège de Gambach, qui accueillaient plusieurs footballeurs en formation: «On passait nos journées ensemble: l’école, l’entraînement, les repas et de nouveau à Berne. Ça me manque un peu ces moments où on prenait tous le train.» Tous? «Il y avait du beau monde! Felix Mambimbi, Thomas Alonso, Esteban Petignat, Victor Girod, Ruben Del Campo… Une vraie délégation fribourgeoise», se rappelle Fabiano Pereira.

Jamais bien éloignés

Du Team AFF, un «tremplin», Robin Golliard et Fabiano Pereira ont ensuite rejoint le grand Young Boys. «La suite logique», soufflent-ils. L’occasion pour le Vuadensois et le Grolleysan d’acquérir de l’expérience, notamment à travers des matches de Youth League (Ligue des champions des jeunes, ndlr). Et si, dans l’ensemble, ils se sentent «privilégiés» d’avoir vécu cette «très bonne formation, sûrement une des meilleures de Suisse», la fin de l’aventure bernoise n’a pas été un roman à l’eau de rose. «En cinq minutes, ils m’ont dit qu’ils ne comptaient plus sur moi. Je suis parti rapidement. Après, c’était compliqué au niveau du contrat et des frais de formation, qui m’ont freiné pour rejoindre un nouveau club», raconte Robin. Idem pour Fabiano: «Une fin un peu bizarre durant la période Covid, j’ai fait mon dernier entraînement sans savoir que c’était le dernier. La manière de me dire que c’était la fin, c’est surtout ça qui m’a un peu déçu.»

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