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Football

Au SC Guin, soigner les têtes avant les jambes

La mission sauvetage du nouveau duo d’entraîneurs de Guin a commencé par une défaite évitable

Alexander Bächler (à gauche) et les Singinois n’ont engrangé que deux points en 2023.

7 mai 2023 à 23:03

2e ligue inter » Samedi, au Birchhölzli, les Bernois de Muri-Gümligen ont célébré leur victoire 1-2 comme une finale de Coupe. A raison, car face à un adversaire direct pour le maintien, ils ont fait un grand pas vers le sauvetage. Dans le camp singinois, les mines étaient défaites. Longtemps, les joueurs et l’entraîneur assistant Joël Descloux sont restés près du banc à discuter, amorphes et surtout abattus. Dans le tunnel menant au vestiaire, qui n’a jamais dû être aussi long pour certains, les regards étaient baissés en direction du sol.

Ce Guin, pétri de jeunes talents, mais incapable de gagner depuis le début de l’année, tenait sa première victoire de 2023. Même si le penalty transformé par Ragonesi à la 39e minute avait été généreusement accordé, les Singinois étaient les plus forts… jusqu’à la mi-temps.

«Nous voyons qu’il y a de la fragilité dans la tête des joueurs.»
Joël Descloux

Au retour des vestiaires, les Bernois ont inscrit un but gag par Giuliani (53e) avant qu’une faute bête de Sansonnens n’offre à Budakova l’occasion de placer une merveille de coup franc enroulé. «Nous voyons qu’il y a de la fragilité dans la tête des joueurs. Dès que quelque chose se passe, c’est comme un coup fatal derrière la tête», souffle Joël Descloux qui a dû suppléer le nouvel entraîneur Fabrizio Romano qui purgeait un dernier match de suspension.

Retrouver la confiance

Après les deux goals adverses, Christoph Catillaz et ses coéquipiers n’ont plus existé, si ce n’est sur une merveille de contrôle du capitaine qui a amené un deuxième penalty (87e), mais manqué par le nouvel entrant Marte. Avec trois points de retard sur le premier non-relégable Prishtina Berne et six sur le duo formé de Farvagny et Erguël, la mission du duo Romano-Descloux semble bien compliquée. «Il nous aurait fallu un point, qui n’aurait pas été immérité, pour garder Muri proche, souffle Joël Descloux. Ces jeunes doivent retrouver du plaisir. Nous l’avons vu, s’il y a trop de pression, ils n’arrivent pas à jouer.»

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