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Cyclisme

Une bulle, la légèreté en moins

Il n’y a pas que les coureurs qui vivent sous cloche durant ce Tour de Romandie; les organisateurs aussi


29 avril 2021 à 00:16

Temps de lecture : 1 min

Tour de Romandie » L’évocation du mot bulle renvoie normalement à la légèreté. Sauf qu’en sport, depuis plusieurs mois, la bulle est synonyme de chape de plomb, de rigueur et d’étanchéité. Au lieu d’exploser au moindre contact, elle doit être aussi hermétique que possible. Tests PCR pour y entrer, pour y rester et pour en sortir, réduction des contacts interpersonnels au strict minimum, telles sont les règles de la bulle sanitaire appliquée au Tour de Romandie. Les équipes et une partie de l’organisation sont assignées à un hôtel, duquel elles ne peuvent sortir que pour rejoindre les aires de départ et d’arrivée, elles aussi étanches. Pas de public à l’horizon, ni de sponsors, tandis que les journalistes sont parqués dans un coin. «C’est devenu la routine depuis l’année dernière, souffle Sébastien Reichenbach. On ne peut pas voir nos proches comme nous le faisions auparavant. Au début, ce n’était pas trop difficile. Mais là, ça devient long.»

Si les coureurs sont désormais rompus à l’exercice, pour l’organisation de la boucle romande, c’était une préparation totalement inédite. «Cela a surtout demandé beaucoup d’adaptation, explique Violaine Sauty, coordinatrice du Tour de Romandie. Il a fallu créer les protocoles sanitaires, décider qui pouvait être dans la bulle et approcher les coureurs, obtenir les autorisations cantonales… mais l’important est que la course ait lieu.»

Hôtel, course et retour

Pierre angulaire de l’organisation de la course, du moins du volet sanitaire, Vincent Chollet est le médecin en chef du Tour de Romandie. Si l’épreuve peut se tenir, c’est en grande partie grâce à lui. Et les bulles, ça le connaît, vu qu’il est également responsable à temps partiel des hockeyeurs du Lausanne hockey club. «J’ai eu à mettre sur pied des bulles pour les joueurs, mais ce ne sont pas les mêmes contraintes. J’ai voulu aller chercher un café dans la zone derrière nous (la zone presse, ndlr) par exemple, mais je n’ai pas le droit d’y entrer, sourit-il. Au niveau de l’organisation, c’est essentiellement en amont que le travail est différent. Durant la course il y a quelques détails auxquels s’habituer, mais ça va assez vite.»

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