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Cyclisme

Un parcours parsemé d’embûches

Malgré une saison réduite et des blessures, Yannick Baechler se dit satisfait de sa 1re année chez les élites


27 octobre 2020 à 21:18

Temps de lecture : 1 min

VTT de descente » L’année 2020? Comme beaucoup, Yannick Baechler ne la voyait pas du tout de cette façon. Cette année 2020, celle de ses 19 ans, le pilote de Chevrilles l’attendait avec impatience puisqu’elle constituait sa grande première dans la catégorie élite. Cette année 2020, il l’espérait riche en découvertes, en compétitions en Suisse et à l’étranger, riche en adrénaline, en fun, en satisfactions…

Mais le Covid-19 est passé par là, avec cinq épreuves épinglées à un programme chamboulé par les restrictions sanitaires. Cinq courses, dont la dernière s’est déroulée dimanche dernier à Lenzerheide, théâtre des championnats de Suisse d’où le Fribourgeois est revenu amer. La faute à une crevaison du pneu arrière le repoussant à la 22e et dernière place, à 1’02’’ du vainqueur Lutz Weber… derrière lequel il s’était classé 2e à 1’’41, début août à La Berra, à l’occasion de la première – et seule – manche de la Coupe de Suisse.

«Sur le moment, j’étais très déçu, même fâché par cette crevaison, réagit Yannick Baechler vingt-quatre heures plus tard au bout du fil. Avec un peu de recul, je me dis pourtant que c’est le sport, que cela fait partie du métier. Je me dis aussi que c’étaient mes premiers championnats de Suisse chez les élites, que je me sentais très bien. Il faut prendre le positif…»

Piste «maudite»

Le «positif», soit la façon dont le Singinois a maîtrisé cette piste de Lenzerheide, laquelle ne lui avait pas laissé que de bons souvenirs par le passé. Une fracture du fémur pour son tout premier camp avec le cadre national en juin 2018, une fracture du poignet trois mois plus tard durant un entraînement des championnats du monde, ses tout premiers là aussi et où il devait s’aligner chez les U17: autant de stigmates qui ne l’ont pas perturbé dimanche dans les Grisons: «C’était le même tracé qu’en 2018, le parcours était sec, il y avait du grip et j’étais en confiance», assure-t-il.

Preuve de cette confiance: le 5e rang obtenu lors des qualifications du matin. «J’ai roulé à 80%, car je voulais garder de l’énergie pour la finale. Cette 5e place, c’était pas mal», juge- t-il. Une finale où les choses se sont bien déroulées… avant la crevaison. «J’étais en train de réussir un très bon run jusqu’au moment où j’ai crevé. J’ai fini avec le pneu arrière à plat. C’est décevant, ça ne sert à rien d’y repenser…»

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