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Cyclisme

«Sans vélo, je serais devenue folle»

Sevrée de VTT, Charline Fragnière a décidé de faire la saison de cyclocross avec une certaine réussite

Bastien RUFFIEUX

5 janvier 2021 à 21:22

Temps de lecture : 1 min

Cyclocross » Un chemin de terre peut-il remplacer un autre chemin de terre? Dans les faits oui, même si la monture change entre un VTT et un vélo de cyclocross, la boue est la même, les montées sèches idem, le peloton équivalent, mais le changement peut s’avérer par contre salvateur. Prenez Charline Fragnière par exemple. Si vous avez vécu une année 2020 terrible, ce n’est rien en rapport avec l’annus horribilis traversé par la Vuadensoise de 22 ans.

Il y a d’abord cette pandémie, subie par tous, qui a retardé son début de saison de VTT. Une fois les premières courses annoncées, une inflammation intestinale a gâché ses championnats de Suisse en juillet. Son retour au Swiss Epic en août a été marqué par une chute et une blessure à l’épaule. Finalement, quand tout commençait à lui sourire, qu’elle avait fait un bon début d’automne en cyclocross, une qualification pour la Coupe du monde à la clé, c’est ce satané Covid-19 qui l’a alitée et empêchée d’aller affronter les meilleures en Belgique.

Résultats probants

Le cyclocross? Oui, la vététiste n’y avait plus touché depuis trois ans mais a rapidement décidé de se lancer dès la fin de l’été. «Sans vélo, je serais devenue folle, rigole-t-elle. Avant de me lancer sur le cyclocross, j’avais l’impression d’avoir bossé depuis mars pour rien. Après une saison de VTT aussi réduite je n’ai pas trop hésité.» Et bien lui en a pris, puisqu’elle pourrait prétendre à une médaille lors des championnats de Suisse élites de ce week-end à Hittnau (Zurich).

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